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La rentrée de la mairesse d’Ahuntsic-Cartierville

La mairesse d'Ahuntsic-Cartierville Émilie Thuillier
Émilie Thuillier. Photo: Archives

Sur le bureau de la mairesse d’Ahuntsic-Cartierville, le dossier de la COVID-19 et de ses conséquences demeure au-dessus de la pile. Beaucoup des activités à venir dès cet automne doivent tenir compte de cette situation.

«C’est la phase où nous sommes plus à l’intérieur, rappelle Mme Thuillier. On se pose la question comment la maison de la culture peut être mise à profit. Il y’aura sans doute des spectacles, mais de formes un peu différentes de ce qu’on voit habituellement.» – Émilie Thuillier, mairesse d’Ahuntsic-Cartierville.

Pour la démocratie locale, l’effet le plus visible de la pandémie a été la suspension des séances publiques du conseil d’arrondissement. Depuis avril, les élus se réunissent virtuellement et les citoyens suivent les travaux en ligne.

«Nous préparons un retour du conseil d’arrondissement en présentiel, mais on vise octobre s’il n’y a pas de deuxième vague», indique la mairesse Émilie Thuillier.

La séance aurait lieu à la maison de la culture qui avec sa capacité de 300 places, permet l’application des consignes sanitaires dans un lieu fermé.

«Il faut aussi plus de place pour respecter la distanciation physique. Dans la salle du conseil, on pourrait avoir quatre personnes», prévient l’élue.

La COVID n’empêchera pas aussi la tenue d’un marché public test à Cartierville. Il aura lieu le 26 septembre, devant l’église Notre-Dame-des-Anges. C’est là où se tenait le souk les étés 2014 et 2015. «L’enjeu, c’est qu’il n’y ait pas de pluie ce jour-là. Nous serons sur le gazon», prévient la mairesse.

La gestion du public devrait se dérouler sans problème, puisque l’arrondissement compte comme expérience l’organisation d’un marché public chaque samedi, à Ahuntsic.

Loisirs

Il faudra trouver de la place aussi pour les activités culturelles. La programmation hors les murs durant l’été devra cesser avec le temps frais.

Pour les activités de loisirs dans les écoles, en plus de l’organisation de l’espace, il faudra une adaptation de l’organisation et un déploiement de personnel supplémentaire. «Après les cours, il faut nettoyer et désinfecter avant que les activités parascolaires commencent», avise Mme Thuillier.

Au chaud

Autre casse-tête pour l’administration locale: l’augmentation du nombre d’employés de l’arrondissement sur le terrain, notamment les cols bleus, surtout pour le déneigement. «En hiver, ils ne peuvent pas aller manger dans un parc», souligne la mairesse. Les espaces de l’arrondissement sont insuffisants pour accueillir tout le monde.

L’arrondissement a pu s’entendre avec les propriétaires du Loblaws sur le boulevard Henri-Bourassa pour offrir un lieu chauffé et permettre aux travailleurs de dîner ou de se reposer. Cet édifice est fermé depuis 2015.

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