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Plus de 15 000 nouveaux arbres au Bois-de-Saraguay

Bois-de-Saraguay sentier
Un sentier du Bois-de-Saraguay. Photo: Archives

Des érables et des arbres fruitiers indigènes remplaceront les frênes abattus et le nerprun arraché au Bois-de-Saraguay depuis quelques années. La plantation s’étendra sur près de 6,5 hectares, l’équivalent de douze terrains de football.

Une enveloppe de 640 000$ a été dégagée pour quelque 15 700 jeunes arbres et arbustes. La Ville de Montréal vise principalement des érables à sucre et argentés a fait savoir le responsable des Grands Parcs, Robert Beaudry.

Pour assurer l’équilibre écologique, seront ajoutées des espèces que l’on trouve naturellement dans les érablières, comme le chêne à gros fruits, le tilleul d’Amérique et le cornouiller à feuilles alternes.

«Ces nouveaux arbres contribueront à la bonne santé de la forêt du parc-nature du Bois-de-Saraguay. Ils viendront de plus augmenter la canopée montréalaise», a souligné M. Beaudry. Le repeuplement forestier se fera d’ici le printemps prochain et sera réalisée par Aménagements Natur’Eau-lac.

Promesse tenue

«Je suis contente qu’ils tiennent leurs promesses, s’est réjouie la présidente du Comité pour la mise en valeur du Bois-de-Saraguay, Jocelyne Leduc Gauvin. Ils avaient dit aussi qu’ils planteraient des arbres de différentes hauteurs et de différents âges pour que cela pousse de manière plus naturelle.»

Il y a cinq ans, le bois a connu une vaste campagne d’arrachage de nerprun cathartique, une plante envahissante qui gênait le développement de la flore locale.

En 2018, la Ville a procédé à l’abattage de plus de 6 300 frênes malades à cause de l’agrile et de 152 autres arbres jugés dangereux. L’opération visait à assurer la sécurité du public et des infrastructures du parc-nature. Il était alors prévu que, malgré l’ampleur des surfaces défrichées, toute cette végétation serait remplacée.

Le Bois-de-Saraguay est un parc préservé situé dans le nord de Cartierville. Il est un des derniers témoins naturels de la forêt primitive montréalaise telle qu’elle a été trouvée par Samuel de Champlain en 1615. Montréal y a investi 2,5 M$ pour l’aménagement de sentiers d’interprétation qui offrent aux usagers un circuit de randonnée pédestre d’un peu plus de 1,5 kilomètre.

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