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Parkour ton quartier: une discipline acrobatique pour toute la famille

C'est bien Catherine Castonguay.
Catherine Castonguay, fondatrice de Parkour ton quartier. Photo: Gracieuseté/Jean-Sébastien Gravel

Parkour ton quartier propose depuis l’automne des cours de parkour pour toute la famille dans sept arrondissements de la métropole. Après à peine quelques mois d’existence, la demande a explosé, selon sa fondatrice, Catherine Castonguay.

Le parkour, ou art du déplacement, est une discipline acrobatique consistant à franchir des obstacles urbains ou naturels sans l’aide de matériel et popularisée au départ en Europe par un groupe nommé les Yamakasi.

Danseuse contemporaine dans une autre vie, Catherine Castonguay faisait des maquillages dans les fêtes d’enfants depuis quelques années, mais la pandémie a mis un frein à cette activité professionnelle. Elle en profite pour se remettre en forme, son mari et elle se lançant des défis comme celui de faire 100 pompes par jour pendant 30 jours.

«Si moi, je voulais me remettre en forme, je me suis dit que c’était aussi le cas des autres mamans comme moi.»

Elle propose alors aux mères de son quartier, le Mile-End, de faire des exercices le matin en utilisant le mobilier urbain.

«Je ne savais pas que je faisais du parkour. Je m’étais donné un nom, je faisais du fitness urbain».

Rapidement, la demande explose. Elle donne des cours le matin, le soir, les fins de semaine, pour les enfants, les adultes et parfois les deux à la fois.

Lorsqu’elle réalise qu’elle fait du parkour, elle décide de suivre des cours professionnels avec Pascal Lecurieux, «l’un des meilleurs coachs à Montréal, sinon le meilleur. Il s’est entraîné avec les Yamakasi».

Après une pause pendant l’hiver, elle reprend les inscriptions en mars et engage huit entraîneurs pour suffire à la demande. Peine perdue, les places se comblent rapidement.

Actuellement, des cours sont offerts dans les quartiers de Hochelaga, Villeray, Ahuntsic, Mile-End, Plateau, Rosemont, St-Henri ainsi qu’à Longueuil. Face à l’engouement, elle prévoit en ajouter dans Griffintown et Outremont, ainsi qu’à Laval. Selon l’entrepreneure, 500 personnes seraient inscrites à ses cours.

Une pratique casse-cou ?

Catherine Castonguay ne considère pas que le parkour est une discipline plus dangereuse que les autres sports.

«Le parkour, c’est pour tout le monde. Je veux même enseigner aux personnes âgées. Les gens doivent connaître leurs limites et les cours sont adaptés aux participants.»

Elle rappelle que le corps est fait pour bouger, pour grimper aux arbres et aux modules de jeux dans les parcs.

«Le problème, c’est qu’on est fort des jambes, mais on n’est pas capable de soulever son propre poids. Ce qui fait que les gens ne sont pas en forme.»

Elle ajoute que le parkour n’est pas seulement une discipline physique, mais également mentale.

En plus des cours réguliers, des camps de jours seront offerts aux enfants et aux adolescents pendant l’été. Pascal Lecurieux donne également un bootcamp de deux jours tous les mois pour les dix ans et plus, où il enseigne l’histoire du parkour, la philosophie et les mouvements de base.

Pas à court de projets, Catherine Castonguay aimerait également ouvrir un gym de parkour dans un an ou deux.


Renseignements additionnels et inscription à www.parkourtonquartier.com

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