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Le siège du Groupe SMi à Ahuntsic perquisitionné par l’UPAC

Photo: Archives/TC Media

Les bureaux du siège social de la firme de génie-conseil, Groupe SMi, situés sur la rue Chabanel, à Ahuntsic, ont été perquisitionnés le 8 juillet, par l’Unité permanente anticorruption (UPAC).

Dans un communiqué publié en début d’après-midi, le Groupe SMi indique que des enquêteurs de police de la Sûreté du Québec ont effectué des visites aux bureaux de l’entreprise situés à Montréal et à Sherbrooke «dans le cadre d’une perquisition».

«Bien que cette visite ait été inattendue, poursuit le communiqué, les employés et la direction ont offert leur pleine et entière collaboration, afin d’appuyer les enquêteurs dans leur démarche.»

«C’est un texte très court, a reconnu le porte-parole de l’entreprise, Jean-Alexandre D’Etcheverry, mais nous allons nous en tenir à cela.» La compagnie dit ignorer «la teneur et les motifs» de l’opération policière.

L’UPAC n’a pas précisé non plus la nature de l’enquête. Aucun témoin n’a été rencontré et aucune arrestation n’a eu lieu.

Selon Radio-Canada, ces perquisitions sont en lien avec la saisie effectuée mardi à l’entreprise Catania, à Brossard et la semaine dernière, dans les bureaux de la firme de génie-conseil BPR.

Ces compagnies seraient visées par une enquête en lien avec le scandale des compteurs d’eau à Montréal, le plus grand jamais octroyé par la ville, sous la gouverne du maire Gérald Tremblay. Les services professionnels de BPR avaient été retenus par la ville pour la mise sur pied du projet. Le Groupe SMi était un des soumissionnaires qualifiés en tant qu’entreprise de génie-conseil, mais n’a pas été retenu.

Un contrat de 355 M$ avait été ensuite accordé en 2007, à un consortium formé des compagnies Dessau et Simard-Beaudry pour l’installation et l’entretien de 30 000 compteurs d’eau sur l’île de Montréal. Ce consortium avait été choisi par la firme BPR, qui collaborait avec Dessau.

Le contrat avait été annulé après le rapport du Vérificateur général de la Ville de Montréal, Jacques Bergeron, de 2009. Celui-ci avait mis aux jours des irrégularités tellement troublantes dans l’attribution de ce contrat, qu’il les a transmises à la Sûreté du Québec.

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