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Un projet rassembleur à l’école Baril

La murale sera inaugurée officiellement le jeudi 27 septembre.   Photo: Courtoisie / Annie Fréchette de La Table de quartier Hochelaga-Maisonneuve

Sur le mur de la cour de l’école Baril, on retrouve désormais une murale inspirée d’un conte illustré par les élèves.

Le programme d’art mural de la Ville de Montréal, le projet de Revitalisation urbaine intégrée Hochelaga ainsi que l’organisme Kolab ont voulu donner un nouveau souffle à l’école Baril, rouverte après six ans.

Ambitieux, le projet contient plusieurs aspects. D’abord, le conte, intitulé « Gondwana et la porte magique », écrit par Alizée Pichot et illustré par les élèves de l’école.

Parallèlement, il y a également une murale produite par La Table de quartier Hochelaga-Maisonneuve et réalisée par les artistes Ankhone et Monk.E, qui se sont basés sur l’histoire.

« J’étais très contente de la confiance dont on me faisait part. C’est une belle opportunité », confie Alizée Pichot, auteure du conte.

Elle a travaillé autour des rencontres qu’elle a eues avec les parents des enfants afin de comprendre ce qui les faisait rêver, et ils se sont arrêtés aux histoires en lien avec les animaux. On retrouve donc Élizabeth et Tim, deux enfants, accompagnés de Flûte le raton et Charlie le colibri.

« L’écriture du conte a été un travail de collaboration, et c’est ce qu’on voulait créer, un sentiment de communauté et de collectivité autour de cette nouvelle école », mentionne-t-elle.

Transposer en image
Après l’écriture du conte, c’est aux artistes Ankhone et Monk.E qu’est revenue la tâche de mettre « Gondwana et la porte magique » en image.

Il leur a fallu dix jours pour réaliser la murale, mais les artistes sont impliqués dans le processus et les rencontres depuis mai. « On était pas mal impliqués, on avait une bonne proximité avec les parents et l’auteure pour tirer l’essence de l’histoire », mentionne Ankhone.

De son côté, Alizée Pichot a trouvé étonnant de voir la murale terminée.  « C’est spécial de voir comment ils ont traduit mon conte en image. Je la trouve magnifique », lance-t-elle.

Même écho du côté de la direction et des enseignants de l’école qui, aux dires d’Ankhone, n’ont eu que de beaux commentaires à propos du produit final.

Au-delà de la création de la murale, le but était d’impliquer tout le monde et de donner vie à cette « nouvelle école ». Au final, selon lui, c’est la collaboration de tous qui fait de ce projet un succès.

« Bien au-delà de la murale ou du conte, c’est le fait que ce soit un projet complet : ça implique l’auteure, les parents, les illustrateurs, soit les enfants, et nous, les artistes. Je suis super content du résultat », soutient Ankhone.

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