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Récupérer des vélo et donner une deuxième chance à l’emploi

SOS Vélo recycle des tonnes de bicyclettes chaque année tout en offrant des formations aux adultes. Photo: Emmanuel Delacour

Depuis presque de 25 ans, un organisme d’Hochelaga – Maisonneuve a permis à des centaines de personnes d’intégrer le marché de l’emploi en leur offrant conseils et formations, tout en recyclant des milliers de vélos.

« Cela a toujours été important pour moi que ce soit facile d’entrer dans le programme. On veut donner sa chance au coureur, c’est pour cela que l’on refuse très peu de gens », insiste Guy LaRocque, directeur général de SOS Vélo.

En effet, en plus de récupérer près de 70 tonnes en bicyclettes tous les ans, l’entreprise sociale assure que plusieurs adultes puissent d’obtenir une formation en mécanique et en service à la clientèle.

« On leur montre comment réparer et construire un vélo, tout en leur offrant de l’aide pour monter leur C.V. et on leur apprend comment bien communiquer lors d’une entrevue d’embauche. Avoir la bonne « attitude », c’est autant important que d’avoir les qualifications pour un emploi », explique M. LaRocque.

Ce dernier insiste sur le fait que le programme d’insertion au travail est ouvert à tous. « Pas besoin de diplôme ou d’expérience préalable.  Aussi, on s’est battu dès le début pour accepter les personnes en haut de 35 ans », souligne le directeur de SOS Vélo.

Créé à l’initiative de la Ville de Montréal et de la désormais défunte Corporation de Développement économique et communautaire de l’Est (CDEST), l’organisme roule encore sa bosse 25 ans plus tard, grâce au financement d’Emploi-Québec et aux milliers de dons en vélos de la part du public.

Dans les espaces de 840 mètres carrés situés au 2085, avenue Bennett, dans le quartier Maisonneuve, une impressionnante chaîne de travail opère chaque jour. Les montures sont triées, inspectées, démontées, sablées et repeintes quotidiennement grâce aux efforts des employés et des personnes en formation.

Les bicyclettes qui ne peuvent pas être simplement réparées voient leurs pièces réutilisées pour la confection de l’ÉCO-Vélo, le produit de marque de l’organisme, vendu à 270 $ l’unité.

Aujourd’hui SOS Vélo peut se targuer d’être le plus vieux en recyclage de vélo en Amérique du Nord, affirme M. LaRocque.

Mais sa plus grande fierté, c’est d’avoir aidé tous ces gens au fil des années. « Notre slogan, ça a longtemps été « les personnes avant le produit ». On sait que tout le monde est différent et qu’il y en a qui ont besoin d’une deuxième chance. On est là pour ça », soutient-il.

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