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Un entrepreneur d’Hochelaga met ses imprimantes 3D au service des « anges gardiens »

Médéric Mazel utilise les imprimantes 3D de son entreprise pour fabriquer du matériel de protection. Photo: Gracieuseté

Comme 500 autres concepteurs bénévoles, le fondateur de l’entreprise Homade, Médéric Mazel, met à disposition ses imprimantes 3D pour fabriquer des visières de protection pour les hôpitaux, les organismes à but non lucratif et les services essentiels.

Citoyen de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve depuis huit ans, Médéric Mazel est un des administrateurs du groupe Facebook CoViD-3D-QC. Celui-ci regroupe maintenant près de mille concepteurs québécois qui possèdent une ou plusieurs imprimantes 3D. 

Leur but commun est d’aider à trouver des solutions «simples, rapides et efficaces» à la pénurie généralisée d’équipement médical en lien avec la maladie à coronavirus. 

Du confort de leur maison, les concepteurs produisent du matériel de protection. Selon Médéric Mazel, ils sont 500 membres actifs à travers le Québec qui impriment des visières. Chacun le fait de manière bénévole, précise celui qui a fondé l’entreprise de décoration pour la maison Homade.

En l’espace de trois semaines, on s’est mis à gérer une entreprise de 800 personnes!

– Médéric Mazel

Quelques 15 000 visières ont été distribuées dans la dernière semaine. La capacité de production est entre 10 000 et 15 000 visières par semaine, estime l’entrepreneur. 

Médéric Mazel

Logistique

Pour simplifier la distribution et fournir tous les concepteurs en matières premières, les administrateurs du projet CoViD-3D-QC font affaire avec l’entreprise du domaine dentaire Panthera Dental

La compagnie basée dans la ville de Québec se charge d’envoyer des bobines de filament, ainsi qu’un sac de retour aux personnes qui ont une imprimante 3D. 

Panthera Dental s’occupe également de monter toutes les visières faites à partir de la couronne imprimée. Elle les distribue ensuite dans les hôpitaux. 

Le groupe de concepteurs dessert également les organismes à but non lucratif (OBNL) et les services essentiels. Toutefois, ils le font de manière indépendante. «On a mis en place des procédures de décontamination et de stérilisation, puis on les livre nous-même», explique Médéric Mazel. 

Aucun profit n’est fait avec la production d’équipement, soutient-il. Des campagnes de sociofinancement ont été lancées pour acheter des matières premières sans faire payer les OBNL et les services essentiels. 

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