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Incendie majeur dans Hochelaga: à la rue à quelques jours de Noël

C'est bien une photo de Fanny Van Winden.
Fanny Van Winden habite chez des amis depuis l’incendie. Photo: Jason Paré/Métro

Le 15 décembre, un incendie majeur d’un immeuble résidentiel sur la rue Sainte-Catherine Est a jeté à la rue une dizaine de résidents. Métro s’est entretenu avec l’une des sinistrées trois jours après l’incident.

Fanny Van Winden n’était pas présente lorsque le feu s’est déclaré à son logement. Elle travaillait ce soir-là.

«Je suis restée au centre-ville avec un ami, puis j’ai eu un appel de mes voisins qui me disaient que la maison était en feu», raconte-t-elle.

Les 120 pompiers étaient déjà présents lorsqu’elle est arrivée sur les lieux vers 22h30.

«Au début, je n’y croyais pas, mais une fois que je suis arrivée, la réalité a frappé.» – Fanny Van Winden

Elle ne sait toujours pas ce qui s’est produit. L’incendie serait accidentel et il se serait déclaré sur un balcon, mais les autorités n’ont rien confirmé pour le moment.

Pour Maggy, Mila et Fanny

Fanny habitait avec sa sœur, Maggy, et sa nièce de dix ans, Mila. Ces dernières étaient également absentes lors de l’incendie.

«Elles sont allées visiter ma mère, donc elles ne sont pas à Montréal pour l’instant.»

Fanny est logée chez des amis depuis l’incendie.

«C’est un choc, c’est sûr, de se ramasser avec rien. Je ne suis pas dans la merde, j’ai des amis où je peux dormir. Mais, il va falloir que je trouve un nouvel appartement. Y’a plein de monde qui veut nous aider, mais on a nulle part où aller. On est un peu en état de panique.»

Les deux sœurs n’avaient pas d’assurances. Fanny et une amie, Marie-Hélène Delorme, ont lancé une collecte de fonds sur Internet. La réponse a dépassé leurs espérances. Elles s’étaient donné l’objectif d’amasser 10 000$, mais après une journée, la somme était déjà atteinte.

Au moment de publier, plus de 18 000$ étaient amassés.

«C’est vraiment super. On ne s’attendait pas du tout à ça, explique Fanny. Que ça marche aussi bien, aussi vite, ça fait du bien à voir.»

Ce que Fanny trouve particulièrement triste, c’est qu’elles étaient proches de leurs voisins, également jetés à la rue par l’incendie.

Les deux sœurs souhaitent habiter à nouveau ensemble et cherchent un logement dans le même quartier.

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