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La ministre des Sports rencontre des athlètes féminines au Parc olympique

La ministre des Sports a rencontré des athlètes féminines lors d’une visite au Parc olympique. Photo: Gracieuseté, Institution nationale du sport du Québec

La ministre des Sports, Pascale St-Onge, a profité de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars pour aller à la rencontre d’athlètes féminines et d’entraîneuses au Parc olympique.

Lors de sa visite, la députée fédérale de Brome–Missisquoi a eu l’occasion de rencontrer des patineuses de vitesse de courte piste, des nageuses de para-athlétisme, ainsi que l’entraîneuse de l’équipe de trampoline. La ministre note avoir eu une discussion «très intéressante» avec l’entraîneuse de l’équipe de trampoline qui lui a expliqué que sur la scène internationale, il y a très peu de femmes entraîneuses dans cette discipline. «On a échangé sur le pourquoi, selon elle, c’était le cas.»

On s’aperçoit que pour les entraîneurs, quand elles sont en âge d’avoir des familles, ça devient très difficile de poursuivre leur carrière dans le sport d’élite et de voyager à l’international.

Pascale St-Onge, ministre des Sports

«Le but, c’était de tout simplement aller à leur rencontre, de discuter avec elles de leur réalité, de leurs compétitions, de leurs rêves et de partager un moment avec ces personnes inspirantes», raconte la ministre, mentionnant au passage la performance «exemplaire» des athlètes canadiennes aux derniers Jeux olympiques.

À la recherche de la parité

Pascale St-Onge évoque le fait que les jeunes filles et les femmes pratiquent moins d’activités physiques et se retrouvent moins dans les équipes sportives.

«Les statistiques le démontrent bien et, entre les années 1990 et aujourd’hui, il y a même un déclin», constate-t-elle.

Le gouvernement canadien s’est donc donné comme objectif de se rapprocher de la parité et de l’équité dans le milieu sportif d’ici 2035. Un total de 10 M$ a été investi dans ce but au cours des trois dernières années, mais la pandémie aurait «ralenti» ses ambitions, explique la ministre.

C’est assez décevant, parce qu’environ le quart des filles qui pratiquaient du sport avant la pandémie nous disent qu’elles hésitent à retourner à la pratique sportive.

Pascale St-Onge, ministre des Sports

Mme St-Onge conclut qu’il y a encore un énorme travail à faire pour faciliter l’accès au sport pour les filles et les femmes.

La ministre ajoute que 80 M$ ont été débloqués pour mettre en place un programme encourageant l’accès au sport pour la population en général, qui a aussi souffert du confinement, «surtout pour les communautés qui sont défavorisées et qui ont moins accès en temps normal aux installations sportives et à l’activité physique».

Bannissement des athlètes russes et bélarusses

Le 2 mars, la ministre St-Onge a demandé au Comité international paralympique (CIP) de reconsidérer sa décision d’autoriser les délégations russe et bélarusse à participer aux Jeux paralympiques de Beijing, dans le contexte du conflit en Ukraine.

Qualifiant cette décision de «rendez-vous manqué avec l’histoire» lors d’une entrevue à Radio-Canada Sports, Pascale St-Onge n’avait pas exclu de retirer la délégation canadienne des Jeux paralympiques en guise de protestation.

En réaction aux pressions de nombreux athlètes et comités paralympiques nationaux, le CIP a changé d’avis moins de 24 heures plus tard et a décidé d’exclure les sportifs russes et bélarusses.

Interrogée pour savoir si ce n’est pas un peu dommage de priver de compétition des athlètes paralympiques pour des actes commis par leur dirigeant, Pascale St-Onge rétorque que cette décision va dans le même sens que les sanctions économiques prises contre la Russie depuis le début de son invasion de l’Ukraine.

On n’aime jamais ça, quand la politique se mêle du sport. Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous [le gouvernement], mais aussi nos délégations sportives, avons demandé au Comité international paralympique de bannir les Russes et les Biélorusses.

Pascale St-Onge, ministre des Sports

Elle affirme qu’on lui a rapporté que l’ambiance dans le village olympique n’était «vraiment pas bonne» avec la présence des sportifs russes et bélarusses. Les tensions étaient énormes, dit-elle, ce qui n’est pas un contexte propice pour permettre aux athlètes de se concentrer sur leur performance.

La ministre mentionne également qu’un total de 37 pays a publié le 8 mars une déclaration soutenant la décision de bannir les athlètes russes et bélarusses des Jeux de Beijing, mais demandant aussi à l’ensemble des fédérations sportives de faire de même pour les compétitions internationales.

Or, si l’on fait abstraction de la Russie et du Bélarus, 46 pays participent aux Jeux paralympiques d’hiver de 2022. Pour ce qui est des Jeux olympiques qui ont pris fin le 20 février, le nombre était de 91 pays, Russie et Bélarus compris.

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