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Odette Roy, une infirmière récompensée

Odette Roy a décroché l’Insigne du mérite 2015 de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ). Photo: TC Media/Romain Schué

Infirmière depuis plus de trente ans, Odette Roy vient de recevoir l’Insigne du mérite 2015, la plus haute distinction de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ). Fondatrice du Centre d’excellence en soins infirmiers de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont en 2003, elle se montre fière de son parcours.

«Le travail accompli a dépassé toutes mes espérances, assure Odette Roy, 58 ans. On met rarement les infirmières en valeur. Tant de récompenses, c’est émouvant. J’ai vécu des moments intenses et surtout, j’ai réussi à améliorer les soins aux patients, grâce à un travail en équipe. Cela peut paraître cliché et vieux jeu, mais j’ai toujours voulu être utile à la société».

Avant de quitter l’hôpital Maisonneuve-Rosemont en juin dernier après quinze années de service, un choix «muri depuis des mois», explique-t-elle, assurant qu’il était «l’heure de prendre la retraite», Odette Roy, qui a principalement consacré sa carrière au soin pour les personnes âgées, a multiplié les réussites.

Titulaire d’un doctorat en sciences de l’éducation après avoir décroché une première maîtrise en sciences infirmières puis une seconde à l’Ecole nationale d’administration publique (ENAP), la professeure associée à l’Université de Montréal, également conseillère au Secrétariat international des infirmières et infirmiers de l’espace francophone (SIDIIEF) n’a cessé de gravir les échelons.

Un rêve réalisé

Infirmière soignante, chef d’unité, directrice de soins infirmiers, enseignante, elle n’a cessé d’œuvrer, directement auprès des patients ou à travers ses activités de recherche, «à l’accompagnement dans la maladie et à la qualité des soins proscrits», selon ses propres mots. Comme en 2005, lorsque sa collaboration avec le ministère de la santé du Québec débouche sur d’importants changements au quotidien.

«Nous avons travaillé sur la prévention et la réduction des chutes. L’objectif était d’avoir une approche vraiment adaptée aux personnes âgées», se souvient Mme Roy. Un succès qui la mènera à recevoir en novembre 2015 cette plus haute distinction remise par l’OIIQ.

Surtout, cette mère de deux enfants a réalisé son rêve. «J’ai toujours été curieuse et je ressentais le besoin de me perfectionner pour mieux soigner, raconte-t-elle. Petite, déjà, j’ai voulu être infirmière. Dès 7 ou 8 ans, je l’annonçais à mes parents. J’étais prédestinée à ce métier, c’était mon moteur. J’aimais soigner, j’aime cette sensibilité, ce souci de l’autre et de l’humain. Ce métier demande une approche globale, il ne faut pas seulement se concentrer sur la maladie».

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