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Verdun bien protégé

Photo: Andréanne Moreau/TC Media

Alors que l’état d’urgence est déclaré dans plusieurs arrondissements de Montréal et ailleurs en province, Verdun n’est que peu touché par la crue des eaux. Depuis des décennies maintenant, les inondations provoquées par les fortes pluies et le dégel ne sont plus à craindre, malgré la proximité du fleuve.

Pendant des siècles, le territoire de Verdun s’est développé plus loin du fleuve, aux abords de la rue Wellington, afin d’éviter les débordements annuels.  Par la suite, la construction de la digue en 1896, une décision prise après les inondations dix ans plus tôt, a permis à la ville de prospérer.

Cette intervention n’a toutefois pas empêché totalement l’eau de faire des dégâts. Le fleuve a tant gonflé en 1904 que la rue Wellington et l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ont été inondées.

La construction du métro a fini de protéger la ville à la fin des années 1970, puisque toute la terre alors excavée a été déposée sur les berges, modifiant le littoral de quelques mètres.

Ce printemps, malgré les hausses marquées en raison des fortes précipitations, le fleuve a atteint le petit sentier piétonnier en bas de la piste cyclable, mais n’a pu monter davantage, laissant même les parcs riverains intacts.

Verdun a peut-être été épargné, mais la situation est plus problématique dans l’Ouest-de-l’Île. Les évacuations se comptent par centaine, entre autres à Ahuntsic-Cartierville et à L’Île-Bizard. Tout devrait toutefois rentrer dans l’ordre d’ici la fin de la semaine.

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