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Après la pluie, la Tempête

Photo: Denis Germain/TC Media

La douche qui s’est abattue sur L’Île-des-Sœurs le 19 juillet a bien fait craindre l’annulation du concert donné par l’Orchestre Métropolitain au parc West Vancouver. Il ne s’agissait toutefois que d’un de ces moments où la réalité rencontre l’art. Dame Nature n’a fait qu’illustrer en prélude les formidables tempêtes mises en musique par les grands compositeurs classiques et rendues par l’ensemble symphonique à peine quelques minutes plus tard.

Le programme en entier était orienté autour de la nature, ses paysages et ses éléments. D’abord, les Hébrides de Félix Mendelssohn faisait voyager le public jusqu’à ces îles de la côté écossaise, avant que l’ouverture du Vaisseau Fantôme de Richard Wagner ne nous transporte jusqu’à la Norvège, traversant une mer orageuse.

La Tempête de Piotr Ilitch Tchaïkovski a quant à elle calmé l’atmosphère, contrairement à ce que son nom pourrait laisser croire, illustrant avec brio les personnages de la célèbre pièce de William Shakespeare, dont l’aérienne Ariel, esprit espiègle.

Et pour terminer, sept extraits du grand ballet du même compositeur, le Lac des Cygnes, ont séduit le public et installé une ambiance magique.

Toutes ces pièces ont été dirigées de main de maître par le jeune chef Nicolas Ellis, chez qui on reconnaît décidément la gestuelle de son mentor, Yannick Nézet-Séguin.

Irréductibles mélomanes
Il faut bien l’avouer, le public insulaire est véritablement composé d’irréductibles mélomanes. Malgré la possibilité d’une seconde averse, les spectateurs se sont présentés en très grand nombre dans le parc, aux abords du fleuve. Les chaises installées près de la scène étaient presque toutes comblées et la bute menant au boulevard de L’Île-des-Sœurs était remplie.

Un verre de rosé à la main, détrempés mais heureux, les braves ont attendu avec patience, dans l’odeur ambiante de citronnelle, le début du concert, légèrement retardé pour permettre d’assécher la scène.

L’Orchestre Métropolitain sera de retour à Verdun, à l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, le 6 septembre pour présenter la Symphonie no 5 d’Anton Brückner avec Yannick Nézet-Séguin au bâton.

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