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Mannequins d’un soir

Photo: (Photo: Métro Média – Delphine Bergeron)

Le gymnase de l’école des Marguerite s’est transformé vendredi soir pour accueillir la deuxième édition du défilé de mode, une activité servant à financer la Fondation des écoles primaires de L’Île-des-Sœurs (ÉPIDS). Tous sont mis à contribution, de la décoration à la performance de mannequin d’un jour, le tout sous l’œil avisé du designer et parent d’élèves, Jean Airoldi.

Quelque 300 personnes ont assisté à l’événement sous le thème «Le bal masqué» conçu par les enseignantes Claudia Lafleur et Sylvie Laferrière. Une chorale a ouvert la soirée.

Pendant ce temps, en coulisse, la fébrilité se faisait sentir alors que des enfants se faisaient coiffer ou maquiller alors que d’autres passaient le temps à jouer notamment sur une table de baby-foot.

La grande de sixième année Maya Masso se disait «nerveuse, mais bien», son amie Stella-Ève Airoldi était heureuse et Ayah Boufassi était à son aise parce qu’elle avait déjà vécu l’expérience l’an passé.

Les vêtements présentés provenaient de la collection printemps-été 2018 de Jean Airoldi, dont un ensemble a été confectionné par sa fille de 9 ans, Lily-Rose. D’autres faisaient partie de la collection québécoise Romy et Aksel pour les 2 à 8 ans, prêtés par le magasin Aubainerie.
Certains membres du personnel ont eux aussi présenté des habits.

Estime de soi

«C’est comme une famille l’école des Marguerite. C’est une petite école, les gens s’impliquent beaucoup, donnent du temps», explique Jean Airoldi, qui a coanimé la soirée avec sa fille.

Mais l’événement annuel fait bien plus que les quelques 5000$ amassés, qui seront dédiés à l’école, notamment pour bonifier les sorties et les activités spéciales comme l’expo-science. «On veut créer de beaux souvenir de leur école primaire et donner de la motivation pour le passage au secondaire», précise M. Airoldi, un Insulaire depuis 2009.
Le développement de l’estime de soi fait aussi parti des objectifs du défilé de mode.

«Des fois, ceux qui sont timides sont plus extravagants sur la scène, et les plus extravertis deviennent plus gênés devant un auditoire, soutient une des mères qui fait aussi partie du conseil d’administration de la fondation, Lydia Alder. Ce n’est pas du casting, c’est vraiment une activité ludique.»

Qui plus est, des enfants de tous les âges ont défilé, présentant une diversité corporelle et culturelle représentative de la communauté.

 

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