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Différence de traitements

Photo: (Photo: IDS/Verdun Hebdo – Denis Germain)

Les familles dites naturelles qui s’occupent des soins de leur enfant atteint d’un handicap sévère reçoivent une aide financière de l’État 70% moins importante par rapport aux familles d’accueil. C’est ce que révèle une récente étude de la firme Raymond Chabot Thomton.
@R:Commandée par les organismes Parents jusqu’au bout! et L’Étoile de Pacho, l’analyse met des chiffres précis sur une situation connue des réseaux d’entraide de parents d’enfants lourdement handicapés.
Ainsi, ceux qui choisissent de s’occuper de leur enfant à la maison reçoivent environ 25 632$ par an. Quant aux familles d’accueil, elles obtiennent un montant moyen de 44 264$, échelonné en fonction des limitations de l’enfant. L’État dépense jusqu’à 81 373$ par année par enfant pris en charge par le milieu hospitalier, ce qui signifie 150% de plus que l’aide accordée aux familles dites naturelles.
Le gouvernement provincial a créé en 2016 le Supplément pour enfant handicapé nécessitant des soins exceptionnels (SEHNSE), mais seulement 1 634 des 36 000 enfants handicapés du Québec y ont accès. Sans gradation des besoins particuliers, plus de 50% des familles qui ont demandé cette aide depuis sa création se l’ont vu refuser, leur enfant ayant été jugé «pas assez handicapé» selon les modalités du programme.

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