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Défis et compromis

Photo: (Photos: IDS/Verdun Hebdo – Delphine Bergeron)

Malgré les aléas de la météo, les ouvriers du nouveau pont Champlain continuent leur travail pour mener à terme le plus grand chantier en Amérique du Nord. IDS/Verdun Hebdo a eu un accès privilégié aux travaux se déroulant à L’Île-des-Sœurs.

 

Le premier arrêt se fait près du pont d’étagement au-dessus du boulevard René-Lévesque. L’accès aux tabliers des axes nord et sud des approches du pont se fait par un échafaud.

 

Le remblai est terminé, il reste à mettre une couche de gravier pour ensuite passer à l’étape du pavage. «On est capable de paver le pont quand il fait froid», affirme le directeur de la coordination, Daniel Genest.

 

Les défis auxquels fait face le consortium Signature sur le Saint-Laurent (SSL) sont nombreux. L’arrivée abrupte de la saison hivernale a compliqué les opérations, mais sans immobiliser le chantier, assure-t-il.

 

L’espace entre les structures servira au transport collectif. Jonction entre la partie nord et sud de l’île, elle sera conçue et aménagée par la firme qui remportera le contrat de construction de la future station du Réseau électrique métropolitain (REM).

 

Le pont d’étagement au-dessus du boulevard de L’Île-des-Soeurs est la partie la plus compliquée à concevoir. L’espace y est plus restreint pour les travaux de démolition de l’ancienne structure, qui gêne la construction du nouveau pont.

 

 

 

 

La section de l’autoroute 15 en direction sud est en place. L’axe nord sera conçu de la même façon, comme un «copié-collé» aux dires de M. Genest. Cette partie ainsi que le boulevard René-Lévesque représentent les travaux qui ne seront pas terminés à Noël.

 

Ajustements

 

Des changements ont été faits au plan initial de SSL pour accommoder les Insulaires. Le boulevard René-Lévesque, qui devait d’abord compter une seule voie, a été transformé pour permettre la circulation dans les deux sens. Un trottoir a aussi été ajouté.

 

«C’est sûr que c’est plus compliqué pour nous, admet Daniel Genest. Ça divise le chantier en deux.»

 

L’équipe a cependant accepté cette nouvelle réalité qui demande davantage de gestion et en parle aujourd’hui comme d’un irritant mineur.

 

«On est dans un mode de stabilité jusqu’à l’ouverture du nouveau pont Champlain», révèle M. Genest.

 

Les multiples changements de configuration avec lesquels les résidents de l’île ont dû composer dans la dernière année seraient maintenant chose du passé.

 

 

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