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Dojo sur réservation: une alternative sécuritaire aux entraînements

François Lévesque et son fils Xavier ont fait un entraînement de karaté au dojo.
François Lévesque et son fils Xavier se sont entraînés au dojo en vidéoconférence avec leur sensei la semaine dernière.  Photo:

Puisque l’entraînement individuel est permis sans encadrement, un dojo de karaté de L’Île-des-Sœurs a mis en place des plages horaires afin que les gens seuls ou d’une même cellule familiale puissent s’entraîner. Un père et son fils ont tenté l’expérience et se réjouissent de pouvoir rester actifs.

Le directeur de l’école de karaté Alexandre Haché Kyokushin Karaté IDS, Alexandre Haché, a récemment ouvert son dojo dans le but que les résidents puissent aérer leur esprit et poursuivre leur entraînement. Le local situé sur le chemin du Golf possède tous les équipements nécessaires pour pratiquer le karaté. Toutefois, il n’est pas possible d’être assisté par un sensei.

Les plages horaires sont établies à l’avance et l’entrée se fait via un code numérique.  Il n’y a donc aucun contact avec une personne. Des produits désinfectants sont à la disposition des clients pour que les surfaces soient nettoyées au début et à la fin de leur passage.

L’Insulaire François Lévesque a tenté quelques fois l’expérience de l’entraînement au dojo avec son fils Xavier. Tous deux sont dans le même groupe de l’école de karaté et habitant la même adresse, ils peuvent continuer de pratiquer ensemble. «Pour pratiquer nos katas et nos exercices, c’est le meilleur environnement, témoigne François Lévesque. Se pratiquer dans un dojo c’est plus facile que dans notre maison.»

«Le karaté c’est une discipline, pas juste un sport. Il y a toutes sortes d’avantages. C’est bon pour nous physiquement, mentalement, et on apprend de bonnes valeurs.»

-François Lévesque

Comme les autres karatékas, M. Lévesque et son fils ont souvent changé d’environnement depuis le printemps. Ils se sont d’abord entraînés à la maison, puis durant l’été ils ont pu profiter de séance de groupe à l’extérieur et finalement cet automne alors qu’ils venaient de recommencer les classes au dojo, le gouvernement a annoncé que tous les centres sportifs et les gyms seraient fermés pour contrer la propagation de la COVID-19.

Davantage de bienfaits

M. Lévesque est d’avis que les centres sportifs privent la population de plusieurs bienfaits. «Il aurait fallu les laisser ouverts, mais en limitant le nombre de personnes et en créant des bulles comme on fait dans les écoles, estime-t-il. Comme cela s’il y a une éclosion on peut vite cibler les gens pour empêcher que le virus se répande. Les avantages pour notre santé physique et mentale sont plus importants que le risque d’arrêter complètement.»

La semaine dernière, François Lévesque et son fils Xavier ont pu s’entraîner en vidéoconférence avec leur sensei pour pouvoir mieux être encadrés dans leur pratique. Pour la famille, rester actif est possible tout en étant prudent. Toutefois, les bienfaits d’être en groupe restent absents.

«À notre dojo, on est tous des gens très différents, qui viennent de toutes sortes de milieux économiques. Il y a des gens de tous les niveaux et on forme une belle communauté», raconte M. Lévesque. Il a hâte de pouvoir exercer le karaté en groupe puisque cela favorise une belle mixité sociale. Il raconte qu’ils s’entraînent habituellement avec des vendeurs, des avocats, des gens plus âgés, des enfants et des personnes autistes.

Le résident de L’Île-des-Soeurs est d’avis que la pratique du karaté transmet de bonnes valeurs comme la discipline, le surpassement et le respect des autres.

Il est possible de réserver le local du dojo de l’école de karaté «Alexandre Haché Kyokushin Karaté IDS» pour un entraînement d’une heure maximum au coût de 10$.

Plus d’infos: karateids.net

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