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850 000$ pour faciliter l’accès à l’emploi des anglophones

Photo: Gracieuseté

Les jeunes anglophones de 18 à 35 ans seront soutenus dans leur recherche d’emploi. L’organisme à but non lucratif Youth Employment Services (YES) a reçu 847 000$ du gouvernement du Canada pour développer le programme fédéral «Skills Link» à Montréal et étendre ses services d’aide à ceux qui n’ont pas de diplôme d’études supérieures.

«Ces jeunes n’ont pas de réseau, ils ne savent pas comment trouver et décrocher un emploi donc on va les aider à ouvrir les portes», soutient la directrice générale de YES, Iris Unger.

Skills Link existait déjà ailleurs au pays. C’est par le biais de YES que le programme s’implantera pour la première fois dans la métropole.

Quelque 75 jeunes seront sélectionnés le 5 juin selon leur motivation et leur niveau de réussite au secondaire. Un mois plus tard, les candidats répartis en trois groupes vont débuter une formation quotidienne rémunérée de huit semaines.

«Ils vont notamment rédiger un curriculum vitae, apprendre à gérer les conflits, développer des compétences informatiques de base et prévoir une stratégie de carrière», mentionne Mme Unger.

Pendant ce temps, des membres de YES s’affaireront à leur trouver un contrat de 12 semaines dans une entreprise locale.

«Nous allons participer à leur rémunération, donc c’est intéressant pour les compagnies qui ne vont payer qu’une partie des salaires, souligne la directrice générale. Nous espérons qu’ils soient ensuite embauchés à plus long terme».

Opportunités
Auparavant, YES n’était pas en mesure de répondre à la demande de certaines compagnies à la recherche de main d’œuvre sans diplôme d’étude collégiale.

«Maintenant, on va pouvoir les rappeler et voir ce qu’elles proposent», s’enthousiasme Iris Unger.

L’organisme s’adressera notamment à celles qui composent sa base de données déjà utilisée pour placer des diplômés de l’université, comme Beaver Tails qui a déjà embauché sept jeunes.

«Souvent, ils ne savent pas dans quelle carrière ils veulent se diriger, explique le directeur général, Pino Di Ioia. Nous leur donnons la chance de s’implanter dans une compagnie qui est, elle aussi, jeune, dynamique et dans laquelle ils se retrouvent.»

M. Di Ioia a cité l’exemple d’une assistante devenue adjointe puis directrice de développement en un an et demi.

S’adapter au marché
Même si le taux de chômage est à son plus bas depuis 30 ans –il se situait à un peu plus de 7 % en décembre– toute mesure est importante.

«On veut donner aux jeunes l’occasion de s’épanouir dans le secteur de l’emploi du 21e siècle qui représente tout un défi avec une précarité qui n’existait pas il y quelques années», souligne le député fédéral de Ville-Marie-Le Sud-Ouest- Île-des-Sœurs, Marc Miller.

Chaque année, Ottawa investit plus de 330 millions dans l’initiative Stratégie Emploi Jeunesse qui vient en aide aux jeunes confrontés à des obstacles d’emploi.

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