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Une cargaison d’héroïne dans des bagages retardés

Photo: (Photo: Gracieuseté – Cour de Montréal)

Le procès d’une femme de 28 ans, accusée d’importation de drogue en vue d’en faire le trafic, s’est ouvert à Montréal cette semaine. Pas moins de 7,7 kilos d’héroïne ont été découverts dans le double fond de ses bagages à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau le 18 juillet 2015.

 

Serena Narinesigh, une gardienne d’enfants de Vancouver, devait récupérer ses valises retardées après son arrivée la veille d’un séjour au Rwanda. Elle y avait visité un ami rencontré sur Internet, malgré un passeport expiré depuis peu.

 

Les agents des services frontaliers ont eu la puce à l’oreille après des tests sommaires. Une rigidité inhabituelle et du ruban adhésif noir sur le côté des deux valises ont trahi la cache. En perçant le double fond, ils ont découvert l’héroïne pure à 38%.

 

 

Lorsque la jeune femme s’est présentée au comptoir après une nuit passée à l’hôtel, elle a été arrêtée puis confiée à la Gendarmerie Royale du Canada (GRC).

 

Casse-tête

 

Les procédures se sont ouvertes sur l’exposé de la cause. Anne-Marie Manoukian, de la Couronne, s’est adressée au jury, composé de cinq hommes et sept femmes, en soulignant l’importance de leur tâche.

 

«Un procès est comme un casse-tête. Nous vous présentons toutes les pièces pour que vous puissiez les replacer ensemble» a-t-elle dit.

 

En plus de témoignage de divers policiers impliqués dans le dossier et de la gérante de l’hôtel Best Western où a logé l’accusée, ses deux téléphones cellulaires et leur contenu seront déposés en preuve.

 

Plusieurs discussions par messages texte et sur l’application WhatsApp ainsi que des conversations téléphoniques seraient incriminantes.

 

Par ailleurs, Serena Narinesigh aurait tenu des propos contradictoires quant à la raison de son séjour à Montréal. Elle aurait prétendu une première fois visiter son père malade pour ensuite dire qu’elle venait seulement voir des amis.

 

Le procès, qui doit durer trois semaines, est présidé par le juge Daniel W. Payette. Les procédures se déroulent en anglais sous l’oreille attentive de l’accusée et son avocat, Steve Hanafi.

 

 

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