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L’école primaire Paul-Jarry de Lachine accueille une nouvelle directrice

Photo: Photo: Messager Lachine & Dorval – Olivier Croteau

 

Une nouvelle directrice a pris en charge l’école primaire Paul-Jarry de Lachine. Marie-Claude Allard souhaite poursuivre le travail amorcé.

Q: Combien d’années avez-vous travaillé dans le domaine de la direction ?

R: Je vais avoir comptabilisé dix ans et demi, jusqu’à présent. Et ça a passé tellement vite. Je travaillais pour l’école Chanoine-Joseph-Théorêt depuis cinq ans et demi. Avant cela, j’ai travaillé à titre de directrice adjointe à l’école Victor-Thérien, à Lachine, pendant une année. J’ai aussi passé quatre ans comme directrice adjointe à l’école de la Mosaïque, à Côte-Saint-Luc.

J’adore le domaine de la direction, devoir accompagner les équipes, cheminer avec elles lors d’enjeux touchant les interventions pédagogiques. Ce pouvoir que j’ai de faire changer les choses de façon positive, je n’avais pas ça à l’époque où j’étais enseignante.

Q: Parlez-moi de votre cheminement professionnel.

R: Je suis sortie de l’université à 24 ans, après mon baccalauréat en enseignement du préscolaire et du primaire. Même si j’avais terminé ma formation académique, je ne me sentais pas prête à commencer. La mission était, selon moi, trop grande pour le peu de bagages que j’avais en termes d’expérience de vie. Ce n’est pas à prendre à la légère, que de former des futurs citoyens. Je suis donc allée travailler au CHU Sainte-Justine en tant que jardinière d’enfants. J’y suis restée pendant douze ans. On travaillait en équipe avec plusieurs professionnels de la santé et j’y ai trouvé un beau domaine de formation personnelle.

Q: Qu’en est-il de votre parcours d’enseignement ?

R: En quittant l’hôpital, j’ai fait beaucoup de suppléance dans les écoles. Lorsque j’ai été embauchée comme enseignante, j’ai travaillé pendant dix ans à l’école Pierre-Remy, à LaSalle. J’ai évolué avec des classes d’accueil, du préscolaire et des groupes de sixième année. C’était diversifié, et ça me plaisait. J’aime le changement.

Lorsque j’ai senti que j’avais de nouveaux défis à relever, j’ai entamé le processus de sélection pour obtenir un poste de direction. J’ai fait un DEC en gestion pour finalement être engagée comme directrice.

Q: Quels seront les défis à l’école Paul-Jarry ?

R: Ce sera d’abord et avant tout de m’approprier les noms de tous mes élèves. À Chanoine, je connaissais celui des 312 élèves. Je veux être très présente à Paul-Jarry, autant que je l’ai été dans mes anciennes écoles. Je me dois de connaître tout le monde. Je vais aussi devoir m’approprier les dossiers, c’est certain. Ça prendra un petit moment, mais c’est nécessaire. Et c’est stimulant.

Q: Pourquoi avoir changé d’école pour venir à Lachine ?

R: Je dis toujours que tu dois prendre le train quand il passe. Quand j’ai su que le poste de direction s’ouvrait à Paul-Jarry, j’ai sauté sur l’occasion. Il me resterait un bon cinq ans avant la retraite, et je trouvais que c’était le bon moment de prendre une nouvelle école afin de continuer à cheminer. Parce que j’aime le changement, mais surtout parce que j’étais prête. J’étais où je désirais être dans ma carrière et je voulais aller vers autre chose.

C’était également un très bon moment pour partir, en milieu d’année, puisque c’est là que tout est enclenché et tout est fonctionnel. C’est le moment où l’équipe de direction prépare déjà la prochaine année. Je n’aurais pas pu demander mieux.

Q: Souhaitez-vous continuer à développer la programme informatique à Paul-Jarry ?

R: Je vais davantage continuer à faire cheminer le programme, en accompagnant les enseignants, plutôt que de le développer. Paul-Jarry étant l’une des premières écoles à avoir mis de l’avant l’apprentissage informatique des jeunes, elle est déjà très avancée dans ce domaine. Les élèves ont des tablettes, des portables, des chromebooks et des petits robots dans toutes les classes. Ils apprennent aussi à envoyer des courriels, à gérer les communications et à travailler avec Google Drive.

C’est la souche du programme qui est en expansion parmi le réseau scolaire. D’ailleurs, huit autres écoles devraient embarquer à leur tour pour la formation de leurs élèves cette année.

Q: Selon vous, en quoi est-ce important, pour les jeunes du primaire, de faire de la programmation ?

R: Lorsque les élèves vont sortir du milieu scolaire et qu’ils seront sur milieu du travail, déjà plusieurs emplois vont être créés à base de programmation. De nos jours, tout est informatisé. Les jeunes ont besoin d’être initiés. Ils vont devoir créer leur métier de demain. Ce n’est pas une mode ou bien un caprice. Apprendre l’informatique devient une nécessité.

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