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Direction Edmonton pour le Dorvalois Marek Ramilison

Marek Ramilison
Marek Ramilison a obtenu 35 points de plus qu’en 2018 au championnat québécois senior. Photo: Gracieuseté – Danielle Earl

Un jeune patineur artistique de Dorval, Marek Marilison, tentera de tirer son épingle du jeu lors du Défi Patinage Canada à Edmonton, après avoir été sacré champion provincial senior au début du mois de novembre. Pour y parvenir, l’athlète a dû prendre d’importantes décisions qui lui sourient jusqu’à maintenant.

«C’est une occasion de représenter la ville et le club de patinage artistique de Dorval au niveau national», dit celui aux origines slovaques et malgaches. 

Les participants au Défi tenteront de cumuler un maximum de points au terme des programmes court et libre. 

Marek Ramilison ne s’entraîne qu’en solo pour le moment, catégorie qu’il préfère au patinage en couple. 

«Ce que j’aime, c’est la liberté d’expression et de mouvement. […] L’endroit où tu peux en avoir le plus, c’est en simple», souligne-t-il. 

Les résultats du Dorvalois de 23 ans pourraient lui servir de tremplin pour se qualifier dans l’équipe nationale, ce qui le rapprocherait de son ultime objectif: les Jeux olympiques. 

Décision

Marek Ramilison ne s’en cache pas, il a un parcours atypique par rapport aux autres patineurs.

S’il a commencé à pratiquer dès l’âge de sept ans, le patineur mettait environ cinq fois moins d’heures d’entraînement par semaine que les autres, consacrant plus de temps à ses études. 

Son rythme d’entraînement a changé il y a trois ans, alors qu’il a décidé de quitter le programme de sciences de la santé au Collège Marianopolis. Il a alors été en mesure de combler le retard sur ses coéquipiers.

«Outre le talent, c’est définitivement la passion pour le sport qui m’a mené à faire d’énormes améliorations», relate-t-il. 

M. Ramilison est confiant de la décision qu’il a prise. «Je me dis toujours que les études, [je] pourrais y retourner après ma carrière», fait-il savoir.

Il cite en exemple le parcours de la médaillée olympique Joannie Rochette, qui est retournée étudier la médecine après avoir accroché ses patins.

Défis financiers

Le patinage artistique amène son lot de dépenses. Lors de la saison 2018, Marek Ramilison estime avoir défrayé jusqu’à 43 000$.

«J’assume seul les coûts reliés non seulement à la vie quotidienne, comme le loyer et l’épicerie, mais aussi ceux reliés à mon sport, comme les honoraires des entraîneurs, des chorégraphes, des ostéopathes», explique-t-il. 

Il doit se procurer tous les six mois de nouveaux patins qui valent environ 1000$.

M. Ramilison s’entraînait pour ses compétitions à l’aréna Dorval sur l’avenue Dawson. Le prix de réservation des glaces étant trop important et les heures de disponibilités concordant peu avec son horaire, le patineur s’exerce majoritairement à Laval. 

Le jeune Dorvalois a tout de même pu bénéficier d’un certain soutien financier. Il a notamment reçu quelques bourses de son club de patinage et un montant de 5000$ du fonds d’aide aux citoyens de la Cité pour son implication dans la communauté. 

En plus de travailler au service à la clientèle dans une banque, Marek Ramilison est entraîneur au club de Dorval.

Le Défi Patinage Canada se tiendra du 27 novembre au 1er décembre, à Edmonton.

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