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Dans les coulisses de l’Assemblée nationale

Trois étudiants lachinois ont pris part au Forum étudiant à Québec, un exercice où ils marchent dans les souliers des parlementaires et de leur entourage. Photo: Gracieuseté – Assemblée nationale

Trois étudiants du Collège Saint-Anne se sont glissés dans la peau de politiciens, la semaine dernière, dans le cadre du Forum étudiant à l’Hôtel du Parlement à Québec. Le contexte était propice à une réflexion sur leur avenir professionnel.

Pendant cinq jours, les cégepiens ont participé à des caucus, processus législatifs, périodes de questions, en plus de débattre dans une panoplie de contextes propres à la politique québécoise.

L’expérience à l’Assemblée nationale est exigente, surtout en termes de préparation, estime Jean-Christophe Imbeault, un passionné de politique.

«On dit que les députés sont une gang de vieux élus qui sont là pour à peu près rien faire. Mais en voyant l’envers du décor, on voit que non. Ils ne font pas que s’obstiner en chambre», dit l’étudiant en sciences humaines, profil individus.

Le jeune homme de 18 ans s’est inscrit au Forum pour mettre ses connaissances en pratique. L’expérience ne l’a toutefois pas convaincu de se lancer dans une carrière politique.

Tout le contraire de Mélany Mitrasca, qui étudie les sciences de la nature. Malgré ses connaissances limitées, elle a été agréablement surprise.

«Je n’étais pas fan de politique, mais c’est vraiment intéressant de voir toutes ses facettes, de sentir qu’on peut changer les choses», indique-t-elle.

Bien qu’elle considère un passage en politique seulement en fin de carrière, lorsqu’elle sera âgée dans la cinquantaine, sa priorité demeure d’ouvrir une clinique de physiothérapie ou d’ergothérapie.

D’un autre angle

Colin Aligon a participé à l’exercice en tant que journaliste,  prenant part à des conférences et des mêlées de presse, en plus de composer avec des communiqués officiels.

Si l’expérience l’a convaincu de se lancer en journalisme, le Français a été freiné par le jeu de coulisse politique.

«La langue de bois, je ne la supporte pas, tranche-t-il. J’ai constaté aussi que les attachés de presse sont des personnes formées pour jouer le jeu à fond, pour négocier avec les journalistes.»

Il souhaite évoluer dans la sphère publique afin de «changer le monde».

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