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Implication récompensée

Patineur artistique du programme sport et art élite du Collège Sainte-Anne, Charles-Édouard Corgier est l’un des 20 récipiendaires canadiens du Prix de Vimy. Photo: Gracieuseté

Grâce à son implication au Collège Sainte-Anne et aux cadets de l’air de l’Escadron 686 Dorval-Lachine, Charles-Édouard Corgier est l’un des 20 Canadiens à avoir remporté le Prix du pèlerinage de Vimy.

Ce prix est décerné aux jeunes de 14 à 17 ans qui se sont démarqués par des réalisations, des contributions positives ou des actes de bravoure. Il est offert par la Fondation Vimy, qui a comme objectif de promouvoir l’héritage canadien en matière de leadership.

En avril, Charles-Édouard Corgier participera donc à un programme éducatif entièrement financé qui l’amènera en France et en Belgique. Pendant neuf jours, il visitera des sites liés à la Première Guerre mondiale tels que des musées, des cimetières et des champs de bataille.

Le but est d’enseigner l’effort fourni par le Canada au cours de cette grande guerre. «J’ai toujours eu une attirance pour l’histoire. Les conflits et les enjeux mondiaux sont intéressants à analyser, surtout avec une approche militaire», estime l’adolescent de 16 ans.

Impliqué

Charles-Édouard Corgier a un horaire chargé. Il accompagne chaque mercredi soir des anciens combattants au bingo, en plus de former de nouveaux cadets de son escadron chaque jeudi.

Il pratique aussi le patinage artistique dans le cadre du programme sport et art élite du Collège Sainte-Anne. Sa discipline lui demande près de 17 heures d’entraînement par semaine.

Dans sa vidéo de présentation, il parlait de ses engagements, mais aussi de son intérêt pour tout ce qui touche à l’histoire militaire. Les corps de cadets relèvent d’ailleurs de l’Aviation royale canadienne.

«J’étais vraiment très content quand j’ai vu mon nom dans la liste des gagnants du Prix de Vimy», s’emballe le jeune cadet qui a aussi dû écrire une dissertation sur la Première Grande Guerre.

Avant de partir en Europe, les participants devront préparer un travail écrit sur l’impact des maladies mentales des soldats canadiens lors de la Première Guerre mondiale. Ils devront également vendre 100 écussons de la Fondation de Vimy pour aider à financer leur voyage.

Deux autres Québécois, Coralie Bureau de Victoriaville et Elliott Grondin de Granby participeront à l’expérience.

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