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Bombardier: vente autorisée

Bombardier possède des bureaux à Dorval. Photo: Archives

La vente de la division ferroviaire de Bombardier au géant français Alstom sera complétée le 29 janvier, puisque les deux entreprises ont obtenu toutes les approbations réglementaires nécessaires. Bombardier Transport sera finalement cédée au coût de 8,4 milliards US.

La Caisse de dépôt de placement du Québec, qui possède environ 35% de Bombardier Transport, deviendra donc le plus important actionnaire d’Alstom, en vertu d’une participation avoisinant 18%.

Lors de la prochaine année, Alstom s’est engagée à implanter son siège social nord-américain à Montréal, où œuvreront plus de 13 000 employés. L’emplacement exact demeure à déterminer.

Lorsque la transaction sera conclue, Bombardier Transport et Alstom constitueront la deuxième plus importante multinationale de l’industrie ferroviaire, projetant des revenus de 18 milliards US pour la prochaine année. La première place est occupée par la chinoise CRRC, qui entrevoit des revenus de 32 milliards US pour la prochaine année.

Effet domino

Réalisant l’«incertitude généralement liée aux transactions transformatrices», Bombardier annonçait en février la bonification des indemnités de départ de ses hauts dirigeants.

Mercredi, puisque le chef de la direction financière John Di Bert a remis sa démission, il empochera l’équivalent de deux ans de salaire de base, soit 1,56 M$, en plus d’une prime de 1,42 M$.

Le Montréalais occupait son poste depuis 2015. Il sera remplacé par un ancien de Suncor et du Canadien Pacifique, Bart Demosky.

En mars, le président de l’entreprise Alain Bellemare a eu droit à une entente de départ évaluée à 16 M$. C’est l’ancien PDG d’Hydro-Québec, Éric Martel, qui l’a remplacé.

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