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Un programme parascolaire passe au virtuel à Dorval

Des activités en présentiel étaient offertes par Petits pas avant le confinement. Photo: Gracieuseté du Centre jeunesse Terra Nova

Un virage virtuel est prévu pour le programme parascolaire Petits pas. L’initiative, organisée par le Centre jeunesse Terra Nova, pourrait recevoir une subvention de 12 000$ après une demande de la Cité de Dorval.

Petits Pas a été créé par Stephanie Heron, une étudiante en enseignement au collège Vanier, sous la supervision du directeur des programmes au Centre, Jason Bereton.

Avant le deuxième confinement et la fermeture des écoles, le programme offrait à des enfants du primaire la chance de participer à des activités physiques, de l’aide au devoir et des leçons de morale présentées sous forme de pièces de théâtre. Ces activités se tenaient après les heures de classe au Centre jeunesse de Dorval, à faible coût.

«Le but, c’est vraiment d’aider les enfants et les parents en même temps», souligne Mme Heron, qui gère le programme.

La pandémie a forcé la fin des activités en présentiel, qui se donnaient depuis le mois de novembre. En revanche, les organisateurs demeurent motivés et envisagent d’offrir prochainement une version virtuelle et gratuite de Petits pas.

Ils veulent optimiser leur site web afin de faciliter les inscriptions. Les parents pourront choisir le tuteur de leur enfant selon ses besoins. En plus de l’aide au devoir, la version virtuelle offrira également des activités à faire chez soi, notamment des projets d’art plastique.

L’équipe est formée de jeunes étudiantes et de professionnelles, provenant de programmes de sciences appliquées, d’autres d’arts et lettres.

«Elles sont fortes, nous avons vraiment une belle équipe», soutient Mme Heron, qui se charge de former ces éducatrices.

Source d’inspiration

Le concept de Petits pas est venu à Mme Heron l’été dernier, alors qu’elle travaillait au camp de jour du Centre jeunesse. Elle a rencontré un enfant dont les parents n’avaient pas les ressources financières pour obtenir un service de tutorat.

«Ça m’a brisé le cœur de voir la situation de cet enfant. Ça nous a vraiment encouragés à créer un environnement ou les jeunes se sentent vus et aimés», ajoute la fondatrice.

Le retour à la maison prématuré en mars dernier à cause de la COVID-19 a laissé un vide quant à l’éducation de certains enfants, plus particulièrement ceux du système public qui n’ont pas accès à autant de services pour parfaire leur éducation, selon M. Bereton.

Le programme cherche à combler cet écart et ainsi encourager le développement des jeunes élèves. «Nous avons le local, nous avons les activités, nous sommes prêts», assure Mme Heron.

«J’aimerais que la communauté sache qu’on veut prendre soin d’eux durant ces temps difficiles», soutient M. Bereton.

La Cité a fait une soumission à la Ville de Montréal afin d’obtenir une subvention de 12 000$ pour le programme. La majorité de cette somme serait prévue pour le salaire des tuteurs.

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