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Un médicament aide à ralentir la progression du cancer du sein

Un médicament contre le cancer du sein produit à Dorval
Le nouveau médicament pour combattre le cancer du sein est produit à Dorval. Photo: Archives

Un médicament aide à ralentir la progression du cancer du sein et augmente de manière significative la survie chez les femmes ménopausées, selon une étude pivot. Le traitement est produit par l’entreprise Novartis Pharma qui possède son siège social à Dorval.

Le médicament, nommé KISQALI (ribociclib), est un inhibiteur qui freine la prolifération d’un type de protéines pouvant causer la croissance et la division des cellules cancéreuses. Le traitement est pris par voie orale, explique le vice-président des affaires médicales chez Novartis Pharma, Daniel Hébert.

«Les nouvelles données sur le ribociclib, qui indiquent les bienfaits en matière de survie chez les femmes ménauposées, représentent une étape importante pour répondre à un besoin urgent non satisfait», soutient la présidente-directrice générale de la Fondation du cancer du sein du Québec, Karine-Iseult Ippersiel.

L’étude pivot, MONALEESA-3, a permis de mesurer l’efficacité du médicament sur la survie globale de femmes ménopausées atteintes d’une forme avancée du cancer du sein. Le résultat est obtenu en comparant un groupe de femmes ayant reçu le traitement KISQALI, et un autre groupe contrôlé ayant reçu un placebo.

Le médicament a reçu l’approbation de mise en marché en 2018 par Santé Canada.

«La communauté médicale se réjouit des résultats convaincants concernant la prolongation de la survie, car ils donnent aux oncologues et à leurs patientes une option importante à considérer», a déclaré la chirurgienne-oncologue de l’Hôpital du Saint-Sacrement, Dre Dominique Leblanc.

Malgré les avancées sur le plan du dépistage précoce et du traitement, il n’existe toujours aucun remède au cancer du sein métastatique.

Cancer métastatique

Chez les femmes atteintes d’un cancer du sein métastatique, aussi appelé cancer du sein de stade IV, la maladie se propage au-delà du sein à d’autres régions du corps.

Les cellules cancéreuses peuvent être disséminées dans presque n’importe quelles parties, généralement dans les os, le foie, le cerveau, les poumons et la peau.

«Les femmes atteintes d’un cancer avancé ont souvent du mal à composer avec le fait que leur maladie soit en phase terminale et incurable. Ces femmes s’efforcent de bien vivre le plus longtemps que possible», souligne Mme Ippersiel.

Le cancer du sein métastatique peut survenir avant ou après le traitement, ou même à la suite d’une récidive de la maladie.

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