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La liberté de presse selon Alexandre Sauro

Journée mondiale de la liberté de la presse
Le 3 mai est la Journée mondiale de la liberté de la presse. Photo: Archives

Le 3 mai dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et tous les pays démocratiques de la planète ont souligné la 30e Journée mondiale de la liberté de la presse.

La Journée mondiale de la liberté de la presse sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et représente une journée de réflexion pour les professionnels des médias. Pour souligner l’occasion, Le Messager Lachine & Dorval prend la liberté de vous présenter le journaliste qui couvre la vie de votre quartier.

Qui êtes-vous?

Je suis né à Montréal en 1994. Je suis un passionné de plein air, de motocyclette et de voyage. J’ai vécu un peu partout dans la province et en Ontario pendant quelques années. Après avoir terminé mes études en droit à l’Université d’Ottawa, j’ai fait un virage en journalisme. Peu importe l’endroit où je vais, je traîne toujours avec moi une guitare et mon chien, Arthur.

Quel est votre regard sur question de la liberté de presse?

Le devoir du journaliste est d’éclairer les coins sombres de la société au bénéfice de l’un et au malheur d’un autre. La recherche de la vérité est au cœur de cette mission. La liberté de presse est une extension à la liberté d’expression permettant l’exercice de ce droit de manière éclairée. Il s’agit d’une pierre angulaire de tout système démocratique et juste. La liberté de presse est le principe qui permet au journaliste de faire son travail de manière indépendante et intègre.

Quel est votre point de vue sur le phénomène des fausses nouvelles (fake news)?

Les seuls objectifs poursuivis par ceux qui encouragent ce phénomène sont l’argent et la diffamation d’une personne, d’un groupe ou d’une idée. Il possède le pouvoir de contrôler la population et d’encourager la division. Là où le journalisme intègre et objectif agit comme guide pour les citoyens, les fausses nouvelles soutiennent une finalité prédéterminée. Ultimement, il s’agit d’un outil dangereux qui demande aux journalistes d’éduquer davantage la population et d’encourager la pensée critique.

Comment percevez-vous le rôle d’un journaliste de proximité?

Son rôle est d’aller là où les médias nationaux n’iront pas. Il doit aller chercher les nouvelles qui touchent de près les résidents et de les informer des enjeux qui leur sont propres. Il doit également célébrer les exploits des champions d’une communauté et dénoncer ceux qui lui causent du tort. Au fil du temps, il adapte sa perspective à celle de son secteur et donne une voix aux personnes qui ne seraient pas entendues autrement.

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