Des femmes de cœur au Pavillon Camille-Lefebvre

Le deuil est difficile, malgré le fait que je me préparais au départ de ma mère depuis un an. Cependant, dans ce moment pénible, il y a des beautés, des cadeaux de la vie. J’en ai reçu un et je souhaite le partager avec vous. Il m’a été offert par le personnel infirmier et de soutien présent le soir du décès. Je ne peux les nommer, et j’espère qu’elles se reconnaîtront. Ces femmes, en toute simplicité et professionnalisme, m’ont offert support, compréhension et empathie.

Dès ma sortie de l’ascenseur, au troisième étage du centre Camille-Lefebvre, l’étage de la chambre de ma maman, j’ai senti que l’on m’accueillait. Je n’étais pas une étrangère ou une visiteuse. J’étais la fille de madame Michaud, une personne qui vivait une grande perte. À la chambre, une infirmière m’a rejointe et tout de suite, avec beaucoup de gentillesse, m’a offert sympathie et réconfort. Et ça, ça fait du bien.

La peine est immense, le nœud dans le ventre aussi serré, mais il y a une petite brise de douceur pour mes premiers moments à vivre orpheline auprès de ma maman décédée.

Ma mère a reçu de très bons soins au centre, par du personnel compétent et attentionné.

Ma mère a reçu aussi de l’attention par des femmes de cœur. Et je leur dis merci de tout cœur en mon nom personnel et en son nom.

Danielle Lanoue

Lachine, le 2 mars 2012