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Centrale d’appels de sécurité: Mandat de grève à Montréal-Trudeau

Trajet de l'accueil des réfugiés syriens qui arriveront mi décembre 2015. Photo: Isabelle Bergeron

Plus des trois-quarts des 29 employés de la centrale de sécurité de Montréal-Trudeau ont rejeté, lors de l’assemblée du 19 janvier, le projet de convention collective de leur employeur, Opsis services aéroportuaires. Les syndiqués responsables des appels de sécurité de l’aéroport et de la surveillance des activités par le biais de caméras à Dorval et Mirabel, ont aussi voté pour un mandat de grève de 60 jours.

Un gel de salaire de trois ans ainsi que l’arrêt de la progression de l’échelle salariale sur toute la durée du contrat de cinq ans sont au cœur du litige.

Comme la centrale d’appel n’a jamais été en situation de grève auparavant, elle n’a pas encore été reconnue comme un service essentiel. Son statut devra être déterminé au préalable par le conseil canadien des relations industrielles avant que l’on connaisse l’ampleur de la grève.

L’employeur a maintenant 21 jours pour apporter des modifications à la proposition initiale, sans quoi des moyens de pression pourraient être utilisés.

Le Syndicat des Métallos déposera une demande de conciliation dans les prochains jours.

« Rien ne nous empêche d’avoir des pourparlers avec l’employeur, mais nous avons peu espoir d’une résolution », explique le représentent syndical, Jean-Yves Couture.

Les relations sont tendues depuis le changement de contrat en avril 2014, alors qu’Opsis refuse d’accorder les mêmes acquis qu’avait accordé son prédécesseur, le Corps Canadien des commissionnaires. Les syndiqués auraient perdu leur banque de congés de maladie et leur paie de vacances serait passée de 6 à 4%.

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