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Cité de Dorval: une première centenaire à la maison Donalda-Boyer

Photo: Isabelle Bergeron

Gâteau, ballons et cadeaux, rien ne manquait à la fête qui a pris par surprise Marie-Ozalina St-Onges, la toute première centenaire de la résidence pour personnes âgées de Dorval. La femme avait un conseil bien simple à adresser aux gens présents pour son anniversaire: l’important c’est de « vivre la vie simplement, au jour le jour ».

Entourée de ses neuf enfants, de tous ses petits-enfants et de représentants des élus de tous les niveaux, elle a reçu tous les honneurs, le 17 février, lors de la célébration de son anniversaire.

La jubilaire a même été invitée à autographier le Livre d’Or de la Cité, aux côtés de sa fille, avec qui elle habite, et de deux conseillers de la ville, Margo Héron et Michel Hébert.

« À cette occasion, nous lui avons remis plusieurs certificats de félicitations de la part de la Reine, des premiers ministres et des députés », explique M. Hébert, qui porte aussi le chapeau de vice-président de la maison Donalda-Boyer, sur l’avenue Dorval.

La doyenne de la maison était aussi une des premières résidentes du foyer, lors de son ouverture en juin 2006, la majorité des résidents a donc aussi assisté aux festivités.

«Elle s’attendait à une petite fête, mais jamais à quelque chose d’aussi gros. La salle communautaire était pleine à craquer, nous étions près de 90 dans la salle communautaire» continue-t-il.

Par amour
Marie-Ozalina St-Onges n’est pas native de Dorval. Elle s’y est installée après avoir quitté Lancaster, dans son Ontario natal, pour suivre son cœur et se marier avec un Dorvalois, qui était laitier.

« Quand je l’ai vu, je l’ai trouvé bien de mon goût. Moi je n’étais pas pressée, j’attendais le bon. Il était très gentil avec moi quand on se voyait les fins de semaines, quand il visitait sa famille qui habitait à côté. Quand on s’est finalement mariés, je l’ai suivi ici et je ne suis jamais repartie », explique la centenaire.

Ils se sont installés dans la maison familiale de Dorval, qu’elle a quittée il y a 10 ans pour venir s’installer dans un quatre et demi de la résidence avec sa plus jeune fille, son mari étant décédé quelques années auparavant.

La dame, qui ne semble pas avoir laissé les années la rattraper, n’a qu’un seul conseil à donner à ceux qui voudraient vivre aussi longtemps et en aussi bonne santé.

« L’important, c’est d’être en paix avec les gens qui nous entourent, de ne pas se chicaner. »

C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait toute sa vie. Bien qu’elle n’ait jamais travaillé, elle a plutôt été la pionnière des aidants naturels. Souvent, elle était appelée au chevet de gens qui avaient besoin d’aide, que ce soit pour les soigner ou pour faire du ménage. Elle accompagnait aussi plusieurs groupes au piano, les soirs de fêtes au village.

 

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