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Une centaine d’employés de Bell mis à pied à Dorval

Bell Mobilité a licencié une centaine d’employés de son centre de services de Dorval mercredi, en raison d’une baisse significative de demandes d’assistance des clients.

«Le nombre total d’appels a chuté de 11% l’an dernier seulement et nous avons vu une réduction encore plus élevée lors du premier quart de l’année», a fait savoir Caroline Audet, gestionnaire principale des relations avec les médias chez Bell Mobilité par courriel.

Bell a refusé de transmettre le nombre exact d’employés touchés. Toutefois, Mme Audet spécifie qu’aucun des postes ne sera transféré à l’étranger. Le travail sera plutôt consolidé dans les divers centres d’appels de Bell Mobilité à travers le Canada.

Les coupes concernent des travailleurs non syndiqués qui ont peu de recours. Leurs collègues de la division Bell Télé, situés dans le même centre de services de Dorval, syndiqués il y a un mois à Unifor, une filiale de la FTQ, n’ont subi aucune mise à pied.

Unifor n’est pas surpris par ce licenciement collectif et y voit plutôt une manœuvre pour éviter que d’autres employés se syndiquent. «Quand on a déposé la requête en accréditation, on a remarqué par le comportement de l’employeur, qu’il n’aimait pas trop ça», soutient Olivier Carrière, responsable du dossier des travailleurs de Bell Télé.

Le représentant syndical, même s’il n’est pas au courant des détails du dossier, doute des raisons évoquées par Bell. «De notre côté, on y voit une voie d’évitement. C’est clairement une pratique hostile envers une éventuelle vague de syndicalisation», avance M. Carrier.

De son côté, le maire de Dorval, Edgar Rouleau, a préféré ne pas se prononcer sur les pertes d’emploi, mais s’est dit désolé pour les familles touchées.

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