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Une LaSalloise aux îles Galápagos aide à freiner la surpopulation de chats et chiens

Photo: TC Media / Gracieuseté

Les îles Galápagos, reconnues pour la présence d’animaux diversifiés et uniques, sont aux prises avec un problème de surpopulation de chiens et de chats. La clinique Darwin Animal Doctors sélectionne, chaque année, des étudiants en médecine vétérinaire pour y travailler bénévolement. La LaSalloise Ariane Gagnon-Francoeur fait partie des élues.

L’équipe du centre essaie de garder la population d’animaux domestiques la plus basse possible et d’éduquer la population locale à ce sujet. «Par exemple, les chats mangent les œufs des tortues de mer et chassent des petits lézards ou des bébés iguanes», explique Daphne Van Den Ende, la vétérinaire responsable.

Pendant un mois, Mme Gagnon-Francoeur et sa camarade de classe, Marie-Sandrine Augé, assisteront et prendront même part à plusieurs chirurgies, dont la plupart sont des stérilisations de chats et de chiens.

«En médecine vétérinaire, on commence les chirurgies en troisième année. C’est une chance inouïe de les mettre en pratique, de parfaire mes techniques», explique la LaSalloise de 27 ans.

La clinique, ouverte en après-midi, permet aux propriétaires d’animaux de l’île de Santa Cruz, qui compte 12 000 habitants, la deuxième en importance de tout l’archipel, d’obtenir une consultation auprès d’un membre de l’équipe formé de quatre à huit apprentis.

Selon l’étudiante en quatrième année de médecine vétérinaire, ces rendez-vous servent souvent à déparasiter et sensibiliser la population locale aux dommages que pourrait causer leur animal favori en transmettant des maladies ou en chassant certaines espèces protégées. Des traducteurs bénévoles les accompagnent souvent puisque la population locale s’exprime en espagnol.

Ce séjour en Équateur n’est toutefois pas comptabilisé dans le cheminement scolaire. Les deux amies s’y sont inscrites pour leur passion commune des tortues.

Dépaysement
«En descendant de l’avion, j’ai été impressionnée par la beauté du paysage, souligne Mme Gagnon-Francoeur. Sa partenaire de voyage et camarade de classe, Marie-Sandrine Augé, ajoute que le taxi a dû s’arrêter pour laisser passer des tortues géantes. «Elles étaient grosses comme un gros pouf de salon. Nous sommes sorties de la voiture pour prendre des photos dans le milieu de la rue», raconte-t-elle.

Depuis plusieurs semaines, un chat noir rôde autour de la clinique alors que les membres de l’équipe tentent désespérément de le capturer afin de le castrer, mais il réussit toujours à s’enfuir.

«La stérilisation par le flanc d’une chatte en lactation – qui nourrit toujours ses bébés au lait –sortait de l’ordinaire», raconte Ariane Gagnon-Francoeur, qui a énormément appris lors de cette opération chirurgicale qui se fait habituellement par l’abdomen.

Celle qui a déjà travaillé pour l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie (UQROP) voudrait peut-être pratiquer la médecine vétérinaire auprès des animaux exotiques, mais elle ne ferme pas la porte à toutes les options existantes. Mme Augé se voit plutôt dans les nord de la province ou l’expertise envers ces animaux y est difficile à trouver.

Après leur séjour, les deux acolytes profiteront encore pendant deux semaines de ce paysage paradisiaque avant de revenir au Québec et poursuivre leurs études.

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