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Des étudiants laSallois en France

Les étudiants du cégep André-Laurendeau posent devant la marquise du cinéma Les Amphis à Vaulx-en-Velin. Photo: Gracieuseté – Cégep André-Laurendeau

Des étudiants des options cinéma et médias du programme Arts, lettres et communication du cégep André-Laurendeau ont pris part au festival de film francophone Un poing c’est court, à Vaulx-en-Velin, dans la région lyonnaise, en France. En plus du volet officiel, celui-ci mise sur une compétition scolaire contrairement aux autres grands festivals comme celui de Cannes.

La LaSalloise Marie-Bernadette Essissima Obama faisait partie, avec deux autres de ses collègues de classe, du jury «Jeunes du festival». Elles ont pu évaluer 24 films provenant des 22 pays représentés et décerner un prix accompagné d’une bourse de 800 euros.

Ce fut pour Marie-Bernadette une expérience enrichissante puisqu’elle n’a pas l’habitude de voir autant de films en si peu de temps, particulièrement des films d’auteur. «Ça m’a ouvert les yeux sur beaucoup de problèmes qu’il y a dans le monde. […] Ça m’a ouvert l’esprit», dit-elle, précisant qu’elle a aussi agrandi son réseau de contacts.

Présentation
Kristian Campeau et Thomas Chabot ont présenté leur court métrage Le 4e monde. Le documentaire était dans la catégorie hors compétition Films d’ici et d’ailleurs.

Les réalisateurs ont aussi assuré la couverture médiatique du festival avec quatre autres étudiants d’André-Laurendeau en produisant des capsules vidéo.

En marge du festival, les jeunes ont pu visiter l’Institut Lumière, un lieu historique du cinéma en plus des attraits de Lyon.

Au-delà de l’école
C’est la troisième fois que le cégep propose ce stage à l’étranger. «Au-delà des apprentissages qu’ils vont acquérir, l’expérience, c’est beaucoup du savoir-être, de l’autonomie, de l’ouverture à l’autre», affirme Sonia Blouin, l’enseignante accompagnatrice.

Les étudiants, qui ont préparé leur voyage depuis l’automne, sont évalués durant leur séjour de 12 jours, où ils peuvent mettre concrètement en pratique ce qu’ils apprennent dans leur cours.

De plus, ils cohabitaient en appartement et préparaient ensemble les repas. Pour certains, il s’agissait d’un premier vol en avion, autant d’expériences qui les obligeaient à sortir de leur zone de confort, selon l’enseignante.

Afin de financer le projet évalué à quelque 26 000$, le groupe a dû réaliser une campagne de financement. Plusieurs organisations, dont la Fondation du cégep et Les offices jeunesse internationaux du Québec (LOJIQ) ont apporté leur soutien.

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