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Les infirmières du Cégep André-Laurendeau au front

Certaines infirmières du cégep André-Laurendeau ont suivi une formation spécifique la semaine dernière afin de savoir comment intervenir dans le cadre de la pandémie. Photo: Gracieuseté

Répondant à l’appel du premier ministre québécois, de nombreuses personnes du département de soins infirmiers du cégep André-Laurendeau ont levé la main et donnent un coup de pouce aux établissements de santé de la région de Montréal. Parmi elles, il y a la coordonnatrice France Désilets.

Un grand nombre de ses professeurs et étudiants étaient déjà actifs dans le milieu de la santé avant même le début de la pandémie, explique-t-elle. Plusieurs d’entre eux se sont rajoutés depuis les dernières semaines.

Selon Mme Désilets, ce n’est pas une mince affaire, puisqu’autant les enseignantes que les étudiantes doivent terminer leur session en même temps.

«Au cégep André-Laurendeau, les gens ont répondu en très grand nombre à l’appel du ministère», s’enthousiasme-t-elle.

Pour France Désilets, c’est tout simplement naturel.

«Avant d’être enseignante, on est toutes des infirmières à la base. Le désir d’aider nos concitoyens et les personnes dans le besoin, c’est l’essence de ce que l’on est. On se sent interpellé», soutient-elle.

Même si les infirmières connaissent les risques et les précautions à prendre, le désir de soigner et d’aider est plus fort, souligne la professionnelle de la santé.

Prêt de service

Bon nombre de membres du cégep se sont inscrits sur le site internet jecontribue.com, mais le processus étant trop long, plusieurs ont dû attendre jusqu’à la semaine dernière pour être finalement assignés.

Une nouvelle entente permet aux enseignantes de prêter main-forte, tout en demeurant à l’emploi du cégep, plutôt que d’un centre intégré universitaire de santé et de services sociaux. Le processus administratif est ainsi simplifié.

«Évidemment, ce sont des heures supplémentaires. Il faut faire attention à notre santé et se garder des moments de récupération», prévient l’infirmière de carrière.

«Les besoins sont criants. On a le goût d’aller au front. On a le goût de participer de contribuer à l’effort. » — France Désilets, coordonnatrice du département de soins infirmiers

Au niveau de l’enseignement, l’équipe professorale a dû s’adapter et proposer des méthodes alternatives. Afin de permettre aux étudiants de compléter leur session, ils doivent avoir recours aux outils technologiques qui permettent de donner des cours à distance.

France Désilets est bachelière en soins infirmiers. Durant sa carrière, elle a travaillé dans de nombreux départements, dont l’urgence, les soins intensifs, l’oncologie et les soins à domicile. La Montréalaise enseigne depuis plusieurs années au cégep André-Laurendeau et coordonne le département de soins infirmiers depuis une dizaine d’années.

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