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Robert Poëti renonce à la mairie de Montréal

L’ancien député provincial Robert Poëti, que certains pressentaient pour se présenter à la mairie de Montréal, passe son tour.
Robert Poëti a été député de Marguerite-Bourgeoys entre 2012 et 2018. Photo: Archives

L’ancien député provincial de Marguerite-Bourgeoys, Robert Poëti, que certains pressentaient pour se présenter à la mairie de Montréal, passe son tour.

L’actuel président-directeur général de la Corporation des concessionnaires d’automobiles du Québec (CCAQ) apprécie sa nouvelle vie et ne compte rien y changer, et ce, même s’il a apprécié son passage en politique.

Se présenter serait inutile si son ami et ancien maire Denis Coderre faisait de même, considérait M. Poëti, il y a quelque mois, lorsque sondé sur ses intentions. Par ailleurs, il ne «serait pas surpris» si M. Coderre se portait candidat.

Étant maintenant résident de Québec, Robert Poëti ne pourra voter aux élections municipales à Montréal et ne s’impliquera pas dans un parti non plus.

«Le temps passe. Je suis heureux dans mon travail et je ne me présenterai pas comme élu aux élections qui viennent.» – Robert Poëti, ex-député provincial de Marguerite-Bourgeoys

Quelques mois après son départ de la politique active, en 2018, il avoue avoir été déstabilisé, puisque son téléphone ne sonnait plus la fin de semaine.

«Aujourd’hui, j’apprécie davantage les week-ends. Je passe plus de temps avec mes proches et ma famille. Une personne qui va en politique doit avoir une vision pour les prochaines années», estime-t-il.

En tant que président de la CCAQ, il représente 900 concessionnaires automobiles et plus de 45 000 employés permanents.

«J’ai toujours été un passionné de l’automobile, de l’industrie. Pas pour la vitesse ou le bruit, mais le côté technologique. Je fais un travail qui m’amuse et je ne vois pas le temps passer», soutient-il.

Rêver Montréal

Le natif de la métropole gardera tout de même un œil sur ce qui se passe, se disant déçu de ce qu’il voit présentement.

«En tant qu’ancien ministre de la région, je suis attristé de l’ensemble des critiques qu’on entend face à l’administration [de Valérie Plante], mais surtout du fait que Montréal ne reluit plus d’aucune façon. J’ai connu une époque où la ville était à l’avant-garde à l’international», affirme-t-il.

Plus encore, M. Poëti en a particulièrement «contre l’incapacité d’ajuster le partage de la route entre les cyclistes, les automobilistes et les piétons. Je ne suis pas contre l’administration Plante, les citoyens voulaient du changement, ils en ont.»

La Ville devrait collaborer davantage avec ses citoyens dans l’implantation de ses politiques, selon l’ancien ministre.

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