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Un an de pandémie à LaSalle

Trois personnalités de LaSalle reviennent sur la dernière année de pandémie, particulièrement le moment où le Québec a été mis sur pause.
Le Centre d’hébergement de LaSalle, un des principaux foyers de contagion de la COVID-19 lors de la première vague, accueille près de 200 résidents. Photo: Messager LaSalle - Carl Sincennes

Trois personnalités de LaSalle reviennent sur la dernière année de pandémie, particulièrement le moment où le Québec a été mis sur pause.

Manon Barbe

Même les élus municipaux, comme Manon Barbe, pratiquent la distanciation sociale.

La mairesse de l’arrondissement, Manon Barbe, se souvient bien de cette fameuse mi-mars 2020. Même si les premières restrictions sanitaires ont été annoncées le 12 mars, ce n’est que quelques jours plus tard que toute l’équipe s’est résigné au télétravail.

«Quand c’est arrivé, on s’est dit, ça va durer trois semaines, un mois, le temps que la vague passe. Quand on a eu la nouvelle, on n’a pas pensé à une réorganisation massive tout de suite. Mais très vite, on s’est aperçu qu’il fallait passer dans un mode de faire autrement, car c’était là pour un bout», raconte-t-elle.

Selon la mairesse, les employés de l’arrondissement ont fait preuve de beaucoup de flexibilité et d’imagination pour s’adapter.

«Même si les gens ne sortent plus, ils continuent à produire des déchets, il faut les ramasser. Les gens ont des besoins», explique Manon Barbe.

Elle souligne que la pandémie aura permis aux administrations municipales de faire des bonds de géants en termes de technologie

Hélène Lapierre

La directrice générale du Centre du Vieux-Moulin de LaSalle, Hélène Lapierre.

Du côté communautaire, la directrice générale du Centre du Vieux-Moulin, Hélène Lapierre, se rappellera toute sa vie du jeudi 13 mars, journée où le gouvernement Legault déclare l’état d’urgence sanitaire.

Instantanément, l’organisme annule toutes les activités en présentiel et doit se réorganiser.

Rapidement, une banque alimentaire est mise sur pied et des employés tombent en télétravail jusqu’en juin. Aussi, un service pour aller faire l’épicerie des membres prend forme.

«On a fait beaucoup d’interventions. On a été au rendez-vous quand c’était le temps. On a vécu pas mal de montagnes russes les premières semaines», précise Mme Lapierre.

De nouveaux bénévoles ont dû être recrutés. Une bonne partie des anciens bénévoles était âgée et donc à risque de contracter des formes graves de la COVID-19.

«J’ai trouvé ça difficile de gérer à distance, de ne pas pouvoir soutenir ma gang. J’étais une des employés avec une santé précaire, donc je ne pouvais pas être sur place», raconte-t-elle.

Étant un milieu de vie communautaire, le Centre du Vieux-Moulin est bien différent sans ses usagers sur place, souligne Hélène Lapierre.

Andréanne Courchesne

La commissaire au développement industriel pour LaSalle, Andréanne Courchesne.

Pour la commissaire au développement commercial de LaSalle pour PME-MTL Grand Sud-Ouest, Andréanne Courchesne, l’annonce des fermetures d’entreprises non essentielles a été un choc.

Dès le départ, elle et ses collègues se sont rapidement réorganisés pour travailler de chez eux et contacter les entrepreneurs pour prendre le pouls.

«Je me suis sentie en première ligne, qu’on pouvait faire une réelle différence pour les entreprises, les aider à démêler les différentes annonces qui étaient faites. J’ai eu un sentiment de faire partie de l’effort de guerre», relate Mme Courchesne.

D’après elle, la pandémie a permis de créer de nouveaux liens avec des commerçants.

«Ça n’a pas été une année facile, mais après un an, ils se sont beaucoup adaptés aux nouvelles réalités du commerce. La force des entrepreneurs, c’est de savoir s’adapter», conclut-elle.

Andréanne Courchesne se réjouit d’ailleurs de la prise de conscience des gens à l’importance de l’achat local.

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