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Manon Barbe, portrait d’une LaSalloise

Manon Barbe Photo: Archives
Vous voyez sur votre écran l’édition spéciale de Vivre Ici, le rendez-vous annuel des hebdomadaires Métro pour tous les «nomades» du 1er juillet. Si le fait de quitter un espace familier provoque chaque fois de vives émotions, l’acte de déménager et de s’installer dans un nouveau milieu reste aussi et surtout une belle occasion de s’inventer de nouveaux repères et d’apprivoiser ce qui nous entoure avec un regard nouveau.

À travers l’expérience de chacun de nos invités, nous voulons vous faire découvrir les artisans, les commerces les espaces communautaires ou culturels qui ont su attirer leur attention et qui rendent unique l’expérience d’habiter votre quartier. Car découvrir son nouveau lieu de vie, c’est aussi apprendre à connaître ceux qui en font partie, et lui donnent son cachet, sa couleur particulière. Vivre ici, pour vous accompagner là où vous avez choisi de vivre aujourd’hui.

Née en 1957 à l’Hôpital de Verdun, Manon Barbe a été élevée à LaSalle  avant d’être pensionnaire durant 5 ans dans un couvent à l’extérieur de l’arrondissement.

Ayant résidé presque toute sa vie ici, sa mère s’y est installée en 1932 et son grand-père, Rosaire Gendron, fut le «premier plombier officiel» de ce qui s’appelait alors Ville LaSalle. Ses parents se sont rencontrés grâce au théâtre.

Depuis sa tendre enfance, elle a toujours demeuré dans LaSalle Centre et réside actuellement sur la rue Hepworth. Elle a fait son primaire à LaSalle et a fréquenté durant une année l’Université d’Ottawa avant d’entrer sur le marché du travail.

Dans sa première carrière, elle a été directrice des ventes pour tout le Québec pour un courtier en alimentation pendant dix ans.

Éreintée entre autres par les déplacements, elle a décidé de prendre une pause pour s’occuper de ses enfants de 1990 à 1995.

Toutefois, le maire de l’époque, Michel Leduc, qui était également le médecin de famille de Manon Barbe, l’a encouragé à se lancer en politique, ce qu’elle a fait en 1995.

«Ma force à moi, c’est d’être au service de la population. Pour moi, un citoyen qui m’interpelle, ça ne m’a jamais importuné», dit-elle.

Benjamine, elle dit avoir appris rapidement l’art de la conciliation lorsqu’elle était jeune. Elle s’est mariée à 21 ans. Née Goulet, elle a pris le nom de famille de son mari, qu’elle a connu au Miracle Mart, et qui est devenu laSallois par la force des choses.

Manon Barbe tirera sa révérence de la politique à la fin du mandat actuel.

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