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Amputé d’une jambe: faire du vélo comme les autres

Photo: Archives/TC Media

 

Le jeune LaSallois, Charles-Antoine Ouellet-Séguin, amputé de sa jambe droite peut maintenant faire du vélo avec ses amis grâce à une nouvelle prothèse financée par le programme Les Vainqueurs de l’Association des Amputés de guerre.

«Quand on t’apprend que ton enfant aura une jambe de moins durant ta grossesse, c’est raide. Je connais des gens qui m’ont dit qu’ils se seraient fait avorter à ma place. Je ne regrette pas du tout mon choix», raconte Marie-Josée Ouellet, la mère de l’adolescent âgé de 13 ans.

Charles-Antoine qui commencera son secondaire trois en septembre à l’école Cavalier-de-LaSalle profite pleinement de l’été depuis qu’il porte sa nouvelle prothèse «récréative».

«Avant j’avais un vélo que je pouvais démarrer avec mes bras, mais je voulais changer pour un vrai, question d’être comme tout le monde», explique Charles-Antoine, qui doit rouler avec deux roues de taille moyenne attachées en arrière de sa bicyclette afin de conserver son équilibre pour le moment.

Une prothèse de ce type vaut environ 8000$. Une prothèse dite «de base», faite pour marcher, est financée à 100% par la Régie de l’assurance médicale du Québec (RAMQ). En revanche, celles pour les activités sportives ne sont pas couvertes par la RAMQ.

Charles-Antoine Ouellet-Séguin

Grâce à la prothèse financée par le programme Les Vainqueurs, Charles-Antoine peut maintenant se baigner et jouer dans le sable. Deux activités impossibles auparavant à cause des matériaux et des mécanismes qui forment sa prothèse qui l’aide à marcher.

«Moralement et financièrement, l’Association des Amputés de guerre est essentielle pour les parents», confie Mme Ouellet qui raconte qu’un enfant en pleine croissance doit régulièrement changer de prothèse.

Selon l’Association des Amputés de guerre, il y aurait environ 200 000 jeunes mineurs amputés au Canada.

Quel serait le conseil que le jeune homme donnerait à quelqu’un dans sa situation? «Il ne faut pas s’arrêter à ce que les autres disent. Tu peux toujours faire quelque chose, tu continues et tu persévères», souligne-t-il. En l’entendant, sa mère sourit et ajoute «ce n’est pas parce que tu as tous tes membres que tout va bien non plus».

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