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Frank And Oak retire un tee-shirt à la suite d’une plainte

La boutique de fleurs Dragon Flowers, située dans le Mile-End. Photo: Dominic Gildener/Métro Média

La marque de vêtement Frank And Oak s’est excusée et a retiré de son site et de ses magasins un tee-shirt arborant une image de la devanture de Dragon Flowers, une boutique de fleurs emblématique du Mile-End. La propriétaire du commerce, qui n’avait pas donné son consentement, avait dénoncé la compagnie sur les réseaux sociaux.

La propriétaire du Dragon Flowers, Tamey Lau, s’est adressée à ses 15 000 abonnés sur Instagram le 6 juin dans une publication mettant en lumière la situation et pointant du doigt le geste de Frank And Oak.

«Nous n’appuyons pas les postures d’entreprise. Les grandes entreprises qui se servent de petites entreprises locales, comme la nôtre, pour faire avancer leur propre agenda tout en ignorant les souhaits de ces communautés, n’est pas quelque chose avec laquelle nous souhaitons nous associer», peut-on lire dans le texte partagé par la fleuriste.

De plus, Mme Lau a mentionné que le chandail en question était toujours en vente même si elle avait exprimé son désaccord auprès de l’entreprise.

Au moment d’écrire ces lignes, Métro n’avait pas réussi à parler avec la femme d’affaires.

Excuses de Frank And Oak

Le lundi 7 juin, soit un jour après la publication Instagram de Dragon Flowers, Frank And Oak avait déjà retiré le tee-shirt de son site web. Par ailleurs, il n’est plus en vente en magasin, affirme le PDG de la marque de vêtement, Jeremy Brown, dans un courriel envoyé à Métro.

Le vêtement faisait partie d’une petite capsule destinée à célébrer l’atmosphère vivante du Mile-End et à rendre hommage au quartier qui a vu naître Frank And Oak, explique-t-il.

«Malheureusement, la photographie et son utilisation n’ont pas été approuvées par Tamey, la propriétaire de la boutique, avant sa mise en vente et nous en sommes sincèrement désolés. Cette situation est le fruit d’une mauvaise communication de notre part que nous reconnaissons à présent», reconnaît-il.

Pour la suite, l’entreprise s’engage à entrer en contact avec Mme Lau afin de résoudre la situation.

«Nous estimons le travail de nos collaboratrices et collaborateurs ainsi que des propriétaires d’entreprises locales et nous devons à Tamey nos plus sincères excuses», ajoute M. Brown.

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