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Des milliers de personnes réunies pour la Marche pour la justice climatique

Manifestations au pied du monument Georges-Étienne-Cartier pour la justice climatique. Photo: Émile Bérubé-Lupien/Métro Média

Des milliers de personnes se sont réunies au pied du monument Georges-Étienne-Cartier pour participer à la Manifestation mondiale pour la justice climatique vendredi le 24 septembre. Organisée par The Racial Justice Collective, Solidarité sans frontière, la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES) et Pour le futur Mtl, la marche revendique notamment une «réelle justice sociale et climatique».

Plusieurs pancartes témoignaient de l’impatience des adolescents et des jeunes adultes réunis, avec des messages comme «On a mis quelqu’un au monde, on devrait au moins l’écouter», «Don’t make us the last generation», «Votre lâcheté politique scrappe nos avenirs», etc.

Dans des allocutions, le greenwashing politique a été critiqué et les politiciens peu respectueux des normes environnementales ont été invités à quitter la manifestation.

La jeunesse à l’honneur

«Pourquoi on ne serait pas ici, s’est exclamé Emmy, 53 ans, lorsqu’on lui a demandé pourquoi elle participe à l’événement. Les enjeux environnementaux sont très importants et il n’y a pas assez d’actions au provincial et au fédéral.»

«Je suis ici pour supporter les jeunes. Je veux qu’ils puissent avoir le meilleur futur possible», a ajouté Laurel, 76 ans, qui accompagne Emmy. 

Geneviève est étudiante en environnement à l’UQAM. Malgré que ses amis lui aient fait faux bond en raison de leur travail, elle est tout de même venue seule à la manifestation. «C’est une cause qui me tient à cœur, c’est important d’être ici. On ressent vraiment l’urgence climatique», explique-t-elle.

Émile Boisseau-Bouvier, analyste des politiques climatiques chez Équiterre, abonde dans le même sens. «Il faut montrer l’urgence qu’il y a d’agir. On le voit depuis quelques années, les politiciens prennent conscience de la crise environnementale, mais on ne sent toujours pas l’urgence. C’est pour donner un signal aux politiciens que le mouvement est encore là et on veut qu’ils comprennent l’urgence de la crise en ce moment», expose-t-il, ajoutant être satisfait de l’ampleur de la mobilisation.

La marche s’est terminée vers 16h, devant les bureaux de la Gendarmerie royale du Canada.

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