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Une citoyenne expulsée du conseil d’arrondissement d’Anjou

Photo: (Photo: Flambeau de l'Est – Delphine Bergeron)

Une citoyenne s’est fait expulser du conseil d’arrondissement d’Anjou, mardi, après avoir brandi des pancartes en guise de manifestation. Sous les yeux du commandant du poste de quartier 46, présent au conseil, il a fallu six agents pour rétablir la paix.

Une première manifestation silencieuse avait eu lieu lors du dernier conseil, en décembre. L’Angevine Sandra Boursiquot avait étendu des chandails aux inscriptions revendicatrices sur des sièges. Cette semaine, elle s’est présentée avec une demi-douzaine de pancartes avec des slogans comme «NON à l’agression sexuelle» et «Assez Enough». Elle s’est installée vers 19h 10 à l’arrière de la salle en tenant deux pancartes, accompagnée d’un homme qui en tenait une.

Les forces de l’ordre sont rapidement intervenues, sous les yeux de quelques journalistes et une trentaine de citoyens. Madame Boursiquot a été sortie bruyamment, mais n’a pas été arrêtée par les agents.

L’ordre du jour de la première séance ordinaire de 2019 s’est déroulé sans autre anicroche, en vingt minutes. Pendant ce temps, Sandra Boursiquot s’est adressée aux médias à l’extérieur, affirmant avoir été victime d’agression sexuelle par le maire. Elle avait aussi dénoncé la situation au conseil municipal du 18 décembre, en s’adressant à la mairesse.

Diffamation
Lors de la manifestation silencieuse de décembre, Luis Miranda avait affirmé aux journalistes avoir eu une relation de 15 ans avec Mme Boursiquot, entre adultes consentants. Il se disait victime d’atteinte à la réputation et envisageait de poursuivre devant les tribunaux.

Il avait mentionné que des pamphlets diffamatoires à son endroit avaient été distribués dans le quartier et sur sa rue. La gravité de la situation l’avait amené à consulter un avocat, qui aurait communiqué avec Mme Boursiquot, aux dires de M Miranda.

Cette fois-ci, le maire, qui est à la tête d’Anjou depuis presque deux décennies, s’est gardé de commentaire.

La tension était palpable dans la salle du conseil et à l’extérieur, où des citoyens en colère maugréaient contre l’administration Miranda.

 

 

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