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Pas d’éclairage aux terrains de balle du parc Louis-Riel

Photo: (Photo: Flambeau de l'Est – Delphine Bergeron)

Les terrains de baseball et de balle-molle du parc Louis-Riel ne sont plus éclairés, après un bris du panneau électrique l’an dernier. Une génératrice assure l’éclairage de terrains sportifs adjacents aux terrains de balle, mais pas ceux-ci, et l’arrondissement n’a pas l’intention de régler la situation en attendant la réparation du panneau, prévu pour la fin juillet.

Les terrains de soccer et de tennis du parc Louis-Riel sont éclairés en début de semaine jusqu’à 22h, mais pas les terrains de balle. «On a décidé d’éclairer les terrains éclairés au DELL», a répondu le directeur des travaux publics de l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Morissette. Les parties se jouent principalement les soirs de semaines, après le travail des joueurs, qui passent leurs fins de semaine en famille.

Les gérants de ligue de balle-molle et de baseball, Jean Desfossés et Nelson Dumont, doivent faire des pieds et des mains afin d’accommoder leurs joueurs. Une pénurie de terrains de balle sévit dans leur arrondissement; c’est quatre espaces de jeu qui sont soit en réparation comme à Louis-Riel, soit en rénovation.

« Le baseball est de plus en plus en demande, il y a de plus en plus de jeunes qui viennent jouer. Les adultes continuent à jouer, autant au baseball qu’à la balle-molle, mais il n’y a pas de terrain.»

— Nelson Dumont, président de la Ligue de baseball senior A de Montréal

Pourtant les deux retraités ont bien déboursé les 2000$ que coûte l’adhésion de leur ligue, chaque année, à l’organisme qui gère une partie des terrains avec la ville et les arrondissements. Non seulement ils ne bénéficient plus des services supposés être rendus avec leur cotisation, mais «ça revient plus cher», explique M Dumont. «Quand je vais jouer à Anjou ou Saint-Léonard, il faut que je paye pour le terrain», soutient-il. La gestion des terrains de ces deux arrondissements est effectuée par des compagnies privées. À Saint-Léonard, M Dumont révèle qu’il en coûte 150$ par partie pour utiliser le terrain synthétique. «On n’a pas le choix», dit celui qui est aussi impliqué dans l’Association de baseball les Titans de Tétreaultville.

La réduction des GES avant le sport
«Notre conseiller veut que les gens prennent leur bicyclette, bougent, et là on veut faire du sport, mais on ne peut pas utiliser le terrain», déplore Jean Desfossés. Le maire lui avait directement répondu, lors du dernier conseil d’arrondissement, que le choix de ne pas éclairer les terrains de baseball était fait dans l’optique de réduire l’émission de gaz à effet de serre.

« On a un problème par rapport à l’utilisation d’une génératrice qui consommerait énormément d’essence pour jouer au baseball, les autres usages consomment moins d’énergie.»

— Pierre Lessard-Blais, maire de l’arrondissement MHM

Les parties de la Ligue de balle-molle de la Caisse Populaire Mercier, dont s’occupe M Desfossés, avait bien été relocalisé dans un autre parc, mais il est difficile d’accès, car il n’y a pas de place de stationnement. «Le mardi, à la place de commencer à jouer à 19h30, on commence à 18h», explique le plombier à la retraite.

Selon un courriel reçu par M Dumont hier par l’administration MHM, les travaux de réparation du panneau électrique devraient se terminer à la fin du mois de juillet. Il ne restera qu’un mois aux ligues de balle pour clore leur saison, puisque les terrains ferment en septembre.

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