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Cinéma Paradis : le maire de MHM réplique à Vincenzo Guzzo

L’ancien Cinéma Paradis situé au 8215 Hochelaga Photo:

Le torchon brûle entre l’homme d’affaires Vincenzo Guzzo et l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. Le maire Pierre Lessard-Blais juge que le propriétaire de l’ancien Cinéma Paradis fait preuve d’arrogance en refusant de « respecter la réglementation comme tous les autres citoyens. »

Sur sa page Facebook, le maire a publié un message dans lequel il soutient que M. Guzzo fait preuve de « mépris envers ses voisins » en ne prenant pas ses responsabilités de propriétaire et en laissant se dégrader son bâtiment depuis des années. « Nous sommes tous excédés par ce manque de civisme et de considération, ajoute-t-il. Le manque d’entretien du bâtiment engendre une laideur dont personne n’a besoin. »

Cette sortie du maire est en réaction à des propos tenus par M. Guzzo lors d’une entrevue accordée au Flambeau. L’homme d’affaires avait alors soutenu que c’est à « l’arrondissement de s’assurer que [sa] bâtisse [ne soit] pas vandalisée en continuité », notamment parce qu’il continue de payer des taxes foncières sur sa propriété. Il avait aussi réitéré son refus de retirer l’affichage sur le bâtiment, comme le prévoit le règlement municipal, évoquant ce qu’il affirme être un « droit acquis ».

Appelé à se prononcer sur la rencontre entre M. Guzzo et l’arrondissement avant la publication de l’article, Pierre Lessard-Blais n’avait pas de commentaire.

« Le fait de payer des taxes ne soustrait aucun propriétaire à ses obligations, dont celle d’entretenir son actif pour qu’il ne devienne pas une nuisance pour le voisinage », écrit M. Lessard-Blais sur sa page Facebook, qui compte 1243 abonnés, six jours après la publication en ligne du texte du Flambeau. Il ajoute que « le fait de ne pas avoir été conforme à une réglementation pendant plusieurs années n’entraîne pas de droit acquis ».

Lessard-Blais ajoute aussi que des propositions faites par M. Guzzo pour développer le terrain sur lequel est bâti l’ancien cinéma Paradis ont été rejetées « parce qu’elles étaient incompatibles avec les orientations souhaitées pour la rue Hochelaga. »

Il termine sa publication en se disant toujours ouvert « à une proposition bénéfique pour Tétreaultville et sa rue commerciale. »

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