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MHM : Plus de minimum de stationnement pour les bâtiments de 35 logements et moins

Les élus durant la séance du conseil d’arrondissement du 3 février. Photo : Naomie Gelper Photo:

À la dernière séance du conseil d’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, le 3 février, les élus ont adopté un règlement abolissant le nombre minimal de cases de stationnement pour tous les bâtiments de 35 logements et moins. De plus, tous les nouveaux projets immobiliers de 12 logements et plus devront dorénavant aménager le stationnement en souterrain ou sous une surface couverte. 

En fonction du nombre de logements construits sur le site, le règlement d’urbanisme de l’arrondissement exigeait un nombre minimal d’unités de stationnements. «Par le passé, on a un peu modifié la réglementation, car on trouvait ça aberrant qu’on oblige un nombre minimum de stationnement pour des bâtiments collés à une station de métro», explique la conseillère municipale du district de Maisonneuve-Longue-Pointe Laurence Lavigne-Lalonde. 

Lors de la séance du dernier conseil d’arrondissement, les élus ont adopté l’abolition de ce règlement pour tous les bâtiments de 35 logements et moins qui vont se déployer sur le territoire de l’arrondissement

Les constructeurs immobiliers pourront encore ajouter des espaces de stationnement sans dépasser le maximum, toutefois ils n’en auront plus l’obligation. «Ceux qui souhaiteront le faire devront le faire en souterrain ou sous une surface qui est couverte, comme pour aménager un toit végétal ou une terrasse», précise Mme Lavigne-Lalonde. Cette modification a pour but de donner un «accès à l’extérieur» aux résidents. 

«L’objectif est de réduire les surfaces minéralisées et d’encourager les mesures de verdissement, mais aussi de repenser l’espace accordé à l’automobile dans une ville qui aspire à être plus durable», a écrit le maire d’arrondissement Pierre Lessard-Blais sur sa page Facebook. 

Plus besoin de payer pour un jardin

La conseillère de Maisonneuve-Longue-Pointe ajoute que, dans les dernières années, les élus ont constaté que des propriétaires de duplex dans l’arrondissement désiraient transformer leur cour arrière en jardin. 

Toutefois, les citoyens devaient payer pour déroger au règlement qui les obligeait à avoir du stationnement en cour arrière. Selon Laurence Lavigne-Lalonde, le montant pouvait s’élever à 5000$ avec les frais d’études.

Cette dépense décourageait les résidents à se débarrasser d’un espace gris qu’ils n’utilisaient pas, pense Pierre Lessard-Blais. «On vient répondre à un enjeu environnementale, mais aussi à quelque chose qu’on a constaté dans les 6 dernières années que beaucoup de citoyens désiraient verdir leur cour», affirme-t-elle. 

 

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