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Coronavirus : des élus de l’Est au chevet des citoyens

La vie des élus, comme celle de leurs citoyens, est chamboulée face à l’épidémie de coronavirus. Ils tentent de se tenir informés pour répondre aux citoyens

Réunions officielles, conseils aux citoyens, télétravail… La vie des élus, comme celle de leurs citoyens, est chamboulée face à l’épidémie de coronavirus. Ils tentent de se tenir le plus informés possible pour tenter de répondre aux sollicitations, alors que les annonces d’Ottawa, de Québec et de Montréal se déroulent à un rythme fou.

Avec des annonces de chaque palier de gouvernement tous les jours, les députés fédéraux et provinciaux ainsi que les maires d’arrondissement tentent de se mettre au parfum chaque minute. D’autant que les besoins et questions sont nombreuses d’après les élus de l’Est : «J’ai un proche bloqué à l’étranger, comment je fais, combien ça coûte ?» ; «Est-ce que la banque de dépannage est encore active ?» ; «Quel numéro appeler si je ressens des symptômes du coronavirus ?»

«On fait beaucoup de travail au niveau du soutien des citoyens», indique Mario Beaulieu, député fédéral bloquiste de la Pointe-de-l’Île. Depuis son bureau pointelier, il prend de nombreux appels et tient sa porte ouverte.

Marc Tanguay, député de Lafontaine (Parti libéral du Québec), aussi reçoit des demandes des citoyens au téléphone et dans son bureau. Et tente de répondre au mieux :  On est des courroies de transmission d’informations. On a plus de questions que de réponses pour l’instant (…) Lorsque l’information sera disponible, nous on fera le suivi.»

Même sentiment du côté de Caroline Bourgeois, mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles. Elle explique que tous les élus sont «dans un mode d’entraide, on s’échange des informations pour les transmettre». «Et même si ça ne relève pas de la municipalité on accompagne les citoyens», ajoute-t-elle.

Une union au-delà des idées politiques

Ce que remarque Mario Beaulieu, c’est une vraie coordination à chaque niveau de gouvernement mais aussi une certaine unité entre les partis. «On garde le contact, tout parti confondu. C’est le moment de la solidarité sur le terrain, le dossier prioritaire, c’est d’aider les citoyens dans la crise», explique-t-il.

Marc Tanguay,  leader de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale, pense que «le gouvernement fait un très bon travail.  cela même si «en tant que leader de l’opposition officielle, vous m’avez vu assez actif contre le gouvernement ces derniers mois». Pour lui, «quand la maison du voisin est en feu, je ne vais pas lui demander combien il pourrait me louer son arrosoir, on prend l’arrosoir et après ça, on fera la reddition des comptes».

Faire pression pour avancer

Dans les débats au Parlement ou à l’Assemblée nationale, les débats pour mettre en place les mesures sont intenses. Mario Beaulieu explique que son groupe politique, le Bloc Québécois, a «essayé de faire pression sur les contrôles aux frontières. Il reste des problèmes un peu comme le chemin Roxham, les gens qui rentrent ça occasionne des problèmes de plus», note-t-il.

De son côté Marc Tanguay, était «partie prenante des négociations ayant mené à l’adoption de beaucoup de mesures budgétaires pour donner les moyens au gouvernement du Québec de répondre à la crise».

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