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Un camp gratuit pour des jeunes issus de l’immigration

Les jeunes du camp du CHORRA ont pu explorer plusieurs activités, dont la robotique. Photo: Gracieuseté/3 Axes

Le Centre Humanitaire d’Organisation de Ressources et de Références Anjou (CHORRA) a collaboré avec la compagnie spécialisée dans les activités extrascolaires et parascolaires 3 Axes pour offrir un camp de jour gratuit à des jeunes angevins défavorisés issus de l’immigration.

L’idée d’organiser un camp de jour au CHORRA ne date pas de cette année. Avec le déconfinement, l’organisme s’est pressé de mandater l’entreprise 3 Axes.

«On voulait donner un répit aux parents, surtout ceux issus de l’immigration. Souvent ils peuvent aller travailler et les enfants sont laissés à eux-mêmes à la maison. On voulait éviter ça», soutient le président du conseil d’administration du CHORRA, André Junior Touloute.

Étant donné que 3 Axes collabore déjà avec l’école Chénier, 20 élèves de la troisième à la sixième année ont été ciblés.

Ce sont principalement des jeunes vulnérables qui viennent d’arriver au pays et qui n’ont pas beaucoup de connaissances sur comment fonctionne la ville, indique Venel Joseph, cofondateur de 3 Axes avec Richard Pauléus.

Camp ultra spécialisé

Les jeunes du camp ont eu droit à trois semaines d’activités sportives, artistiques et scientifiques.

«C’est un peu notre écosystème, explique M. Joseph. La raison du mot « 3 axes », c’est qu’on offre toujours les trois axes : les sciences et technologies, le sportif et les arts visuels.»

Par exemple, les campeurs ont pu explorer le monde de la programmation et de la robotique.

Tous les ateliers étaient donnés par des professionnels : un ingénieur, une ancienne joueuse de soccer et une professeure d’art.

Les animateurs du camp CHORRA sont tous des anciens élèves de l’école Chénier. Cela permet un cycle d’employabilité dans le quartier, précise Venel Joseph. «Ce sont des Angevins qui ont déjà bénéficié des programmes parascolaires de 3 axes, dit-il. Maintenant, ils ont un emploi d’été où ils peuvent véhiculer leur expérience au camp et connecter avec les jeunes.»

Notre idée était vraiment de créer un répit aux parents pendant que l’enfant fait des ateliers par des jeux et du sport. -André Junior Touloute, Président du conseil d’administration du CHORRA

Repas

L’équipe du CHORRA a dû redoubler d’efforts pour nourrir des campeurs qui n’avaient pas de repas à emporter.

À la troisième journée, André Junior Touloute a reçu un courriel de la coordinatrice lui indiquant que certains jeunes se présentaient sans avoir mangé ou avec «trois biscuits pour la journée».

«Ça nous a mis à terre parce qu’on ne l’avait pas vu venir, affirme M. Touloute. On s’est donc mobilisé et on a pris quelques repas de notre banque alimentaire.»

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