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Université du troisième âge: session annulée dans Saint-Léonard/Anjou

La rentrée d’automne n’aura pas lieu à l’Université du troisième âge de Saint-Léonard/Anjou. Photo: Juraj Varga | Pixabay

Alors que l’Université du troisième âge (UTA) de la Pointe-de-l’Île relance sa programmation pour la rentrée d’automne, celle de Saint-Léonard/Anjou demeurera fermée.

«Il y a une question de disponibilité des salles, mais plusieurs facteurs jouent dans la décision de maintenir ou d’annuler des activités», résume Monique Harvey, directrice de l’UTA.

Elle ajoute qu’à certains endroits, les bénévoles, qui font le lien avec les arrondissements, souhaitaient éviter de prendre des risques, alors que la moyenne d’âge des étudiants est de 68 ans, les rendant plus à risque.

«Chaque arrondissement décide de la disponibilité des salles et de leurs modalités. Certains n’étaient pas en mesure de nous le confirmer rapidement. De notre côté, il fallait aller de l’avant pour les inscriptions. Si c’était trop incertain, on ne voulait pas prendre de risque», ajoute Mme Harvey.

Mis en place par l’Université de Sherbrooke, les UTA comptent 29 antennes, dont 7 à Montréal. Dans ces cours, il n’y a ni travaux ni examens. L’objectif est plutôt de permettre à ses étudiants d’avoir le plaisir de se regrouper et de s’instruire.

Des alternatives

Les étudiants de l’UTA de Saint-Léonard/Anjou qui désirent poursuivre leur apprentissage pourront malgré tout se rabattre sur l’antenne située dans l’arrondissement de Pointe-aux-Trembles. Des cours en ligne seront également développés cette année.

«On va pouvoir en offrir une vingtaine, ajoute Mme Harvey. Elles seront en temps réel pour qu’il y ait un minimum d’interaction, et pour respecter notre modèle. Ce n’est pas exclu qu’on enregistre les prochaines sessions, mais on commence de cette façon. Tout était à développer!»

«Il y aura des cours en ligne d’offerts, mais ce n’est pas tant ce que notre clientèle recherche. Ils adorent les rencontres et le côté social. Notre modèle est fait pour briser l’isolement.» – Monique Harvey, directrice de l’UTA

Elle rappelle en outre que l’Université de Sherbrooke priorise actuellement les activités en personne, surtout pour éviter le décrochage.

«On a une mission importante au niveau du maintien de l’autonomie et des capacités cognitives chez les personnes aînées. On sait que sur le plan humain, ce qu’ils apprécient, ce sont les interactions avec les gens», souligne la directrice.

Pour la session d’hiver 2021, qui est encore incertaine, Mme Harvey explique qu’une décision devrait être prise au cours de l’automne.

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