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Des correspondances entre jeunes et aînés pour briser l’isolement

La médiatrice interculturelle d’Anjou pour tous, Sabrina Anger, a distribué les cartes postales aux élèves le premier octobre.
La médiatrice interculturelle d’Anjou pour tous, Sabrina Anger, a distribué les cartes postales aux élèves le premier octobre. Photo: Gracieuseté/Greenlie Deriphonse

Dans le but de briser l’isolement des aînés et d’encourager les relations interculturelles et intergénérationnelles, des élèves d’Anjou sont jumelés à des personnes âgées de cet arrondissement pour une correspondance ce mois-ci.

L’activité de cartes postales intergénérationnelles a été lancée le premier octobre, Journée internationale des aînés, soit au début du reconfinement partiel à Montréal.

Quelque 55 jeunes de l’école primaire Chénier, du collège Anjou et de l’école secondaire d’Anjou ont maintenant une semaine pour rédiger un mot d’encouragement à des aînés.

Ces derniers sont des résidents du centre Le Royer, de quatre HLM d’Anjou et des membres du Centre humanitaire d’organisation de ressources et de références Anjou (CHORRA).

Ils auront à leur tour une semaine pour répondre à la carte du jeune à qui ils sont jumelés.

L’initiative est organisée dans le cadre du projet Anjou pour tous (APT) porté par le CHORRA, en partenariat avec le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) et la Ville de Montréal.

Initié en février, Anjou pour tous vise à favoriser la cohésion sociale et le vivre ensemble au sein de la collectivité angevine afin de prévenir les conflits interculturels et intergénérationnels dans les espaces publics.

Bienfaits pour les personnes âgées

La coordonnatrice de projet à Anjou pour tous, Greenlie Dériphonse, pense que recevoir un mot d’encouragement d’un jeune sera bénéfique pour les personnes âgées isolées en ces temps de pandémie.

«On a parlé à certains aînés et il y en a qui n’ont pas de famille qui vient les voir. La correspondance leur permet de briser l’isolement», émet-elle.

Mme Dériphonse explique que l’activité encourage les relations interculturelles et intergénérationnelles des Angevins. «C’est rare qu’on voit des jeunes interagir avec des aînés qui ne sont pas de leur famille, précise-t-elle. Tout le monde est emballé par l’idée et motivé à le faire.»

La coordonnatrice de projet ajoute qu’il est possible que l’activité se poursuive au-delà d’un échange. «On n’est pas fermé à l’idée de continuer si jamais ils aiment l’expérience.»

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