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Plusieurs milliers d’emplois à pourvoir chez les camionneurs

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Camo-route fait la promotion du métier de camionneur et espère y attirer plus de femmes Photo: Gracieuseté/Facebook Camo-route

Sur six ans, 30 000 postes sont à pouvoir dans le secteur du transport de la marchandise, a déclaré Bernard Boulé, directeur général de Camo-route, lors d’une conférence virtuelle tenue le 17 mars par Carrière Horizon, organisme de recherche d’emploi situé à Saint-Léonard.

Le DG du Comité sectoriel de main-d’oeuvre de l’industrie du transport routier au Québec, a expliqué que des emplois sont à combler d’ici 2025, 14 000 postes seront rattachés à la croissance de l’industrie et 16 000 aux départs à la retraite. Selon les données de Statistique Canada datant de 2016, dans le secteur du transport de marchandises, 26% de la main-d’œuvre  étaient âgés de 55 ans.

Dans le transport des personnes, on prévoit pourvoir 11 000 postes, dont la plupart proviendront de la prise des retraites. En 2016, 56% des conducteurs étaient âgés de 55 ans et 20% avaient plus de 65 ans.

«Donc ici au Québec, il y a un écolier sur cinq qui est conduit à l’école par un chauffeur ou une conductrice âgée de 65 ans et plus. Cela génère énormément de besoins», a laissé entendre M. Boulé. L’une des actions entreprises par Camo-route pour attirer les gens vers le secteur est d’en faire la promotion au travers de conducteurs exemplaires et passionnés.

Son camion est son bureau

Richard Maskaleut, ambassadeur de la route pour l’Association des camionneurs du Québec, était invité à la conférence pour valoriser son métier de camionneur qu’il exerce depuis un quart de siècle.

«J’ai été choisi à travers plusieurs conducteurs de camion. J’ai un parcours sans faute, ce qui veut dire que je conduis des camions depuis 1996. Aucune infraction, aucun ticket, aucun accident, pas de dossier criminel», a-t-il confié.

Il a comparé son camion à un bureau dont les fenêtres s’ouvrent sur la route. Il peut y manger, y boire son café, les gens peuvent y danser et y dormir. On y trouve un frigo, un micro-ondes. Il a des collègues qui ont la console PS4 dans leur camion, des jeux vidéos, une télévision, etc.

«Notre bureau est rendu vraiment technologique. Pour le chauffage, on a l’électricité par panneau solaire. Si vous aimiez voyager, je dirais que c’est un super beau métier et être payé pour voyager en plus», a fait valoir M. Maskaleut.

Dans son opération de charme, Camo-route compte aussi sur les femmes pour combler les postes. Il s’est fixé pour objectif d’accroître leur nombre de 10% dans la profession de conducteur de camion.

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