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Épicerie au Faubourg: Boivin-Roy pointe «le manque de leadership»

Karine Boivin-Roy, conseillère de Louis-Riel Photo: Archives/Métro Média

Première salve dans la course à la mairie de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. La candidate Karine Boivin-Roy estime que l’administration du maire sortant a trop tardé dans le dossier du Faubourg Contrecœur, ce qui risque de priver les résidents du secteur d’une offre commerciale intéressante.

Attendu depuis des années, un projet de supermarché proposé par la chaîne Sobeys sur le site du Faubourg Contrecœur a été adopté en première lecture par les élus le 6 avril, soit plus de deux ans après avoir été rejeté par le comité consultatif d’urbanisme (CCU). Or, le lendemain, l’arrondissement a appris qu’un avis de réserve foncière avait été émis dans le cadre du Réseau express métropolitain (REM) de l’Est.

«L’arrondissement a manqué de leadership dans ce dossier-là et aussi a voulu imposer sa vision au promoteur», affirme Mme Boivin-Roy. À ses yeux, si «le dossier avait débloqué plus tôt», l’avis de réserve foncière aurait pu être évité.

Le projet prévoyant la construction d’une épicerie, de magasins et d’une station-service avait été rejeté par le CCU en 2018. La deuxième mouture a reçu un avis préliminaire favorable à l’automne 2020. Le 9 mars dernier, le CCU donnait son acceptation finale à ce projet particulier.

Mme Boivin-Roy déplore que le projet ne soit revenu qu’en début mars 2021. «On pensait même que le promoteur allait vendre le terrain et quitter l’arrondissement», rapporte-t-elle.

La candidate à la mairie, et conseillère de la Ville pour le district Louis-Riel, explique que cet avis de réserve gèle pendant deux ans toute possibilité pour le promoteur d’entreprendre quoi que ce soit sur ce terrain. L’avocate de formation relève que la loi permet de renouveler ce gel pour au moins un autre deux ans.

«Ça veut dire que Sobeys pourrait ne pas être en mesure de développer son terrain pendant quatre ans», présume-t-elle.

Dans un courriel, M. Lessard-Blais a fait observer que c’était le CCU qui avait émis le premier avis défavorable au projet de Sobeys.

«Il faut aussi souligner qu’à titre d’élue et de présidente du CCU, Mme Boivin-Roy a été informée tout au long du processus, au cours duquel elle n’a manifesté aucune opposition, donnant son accord à chacune des étapes», affirme-t-il.

Face à la critique de manque de leadership faite par Mme Boivin-Roy, le maire souligne le «manque de cohérence et de courage» de la conseillère dans les dossiers du REM et du supermarché du Faubourg Contrecoeur.

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