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Projet structurant de l’Est: le retour «inéluctable» de CDPQ Infra?

Photo: Gracieuseté, REM, JF-Savaria

«L’emballage est plus attrayant que le contenu», a soutenu Raymond Moquin, président du Collectif en environnement Mercier-Est (CEM-E), à propos du rapport sur le Projet structurant de l’Est (PSE), lors de la dernière assemblée du conseil d’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM).

Le Collectif dénonce le retour «inéluctable» de CPDQ Infra dans le PSE, à la suite du rapport intermédiaire du groupe de travail sur le projet, composé du ministère des Transports (MTQ), de la Ville de Montréal et de la Société de transport de Montréal (STM), et dirigé par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

«Un point très important du rapport, mais très hypocritement caché, est la reconstruction du modèle d’affaire de CPDQ Infra», a soutenu M. Moquin lors du conseil.

Il souligne à cet effet qu’on peut retrouver textuellement la phrase suivante à l’Annexe 4 du rapport intermédiaire: «L’analyse et les résultats présentés prendront comme hypothèse que l’exploitant du PSE sera différent de celui historique du métro de Montréal.»

Cette mention suggère donc la possible mise à l’écart de la STM dans la gestion de la future infrastructure de transport collectif de l’Est par une entité indépendante, possiblement privée, croit le Collectif.

«Est-ce que la Ville de Montréal et la STM défendront la mission et l’indépendance de Montréal ainsi que sa société de transport?», a demandé M. Moquin aux élus de l’arrondissement.

Raymond Moquin, président du CEM-E, posant sa question aux conseillers de l’arrondissement de MHM Photo: Capture d’écran YouTube, Arrondissement de MHM

«On laisse toutes les portes ouvertes, a répondu Éric Alan Caldwell, conseiller de Ville de l’arrondissement et président du conseil d’administration de la STM. C’est clair qu’à la STM, on veut être présents dans le développement du transport collectif à Montréal. Sous quelle forme? Ce n’est pas encore décidé.»

Le Collectif exige au comité de travail du PSE et à la mairesse Valérie Plante la mise en pause du projet, afin de permettre la tenue d’études comparatives des différents modes de transport collectifs «sur la base d’une véritable étude des besoins ainsi que les moyens et le temps de les réaliser».

Il demande aussi que la consultation publique qui suivra l’analyse porte sur l’ensemble des options étudiées.

Le CEM-E organisera une soirée d’information le mardi 28 février, au cours de laquelle les membres présenteront les recherches qu’ils ont effectuées sur le rapport intermédiaire du PSE.

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